mardi 19 août 2008

Réappropriation de la narration du réel pour vivre

Ce blog comme un soin palliatif

"Prendre soin de soi, soi même!", en voila un commandement qu'il est bon! Entre le "connais toi toi même" et le "souci de soi"
Seulement la plupart du temps c'est une solution hétéronome que nous trouvons pour pallier nos souffrances et nos incommodités, c'est à dire que nous puisons dans les institutions et les industries.
Prendre-soin-de-soi,-soi-même, c'est donc déjà une véritable révolution, un retour sur soi, la volonté de faire jaillir sa puissance pour devenir foisonnant, buissonant à travers une attention à ses envies et ses plaisirs.

On abordera l'épineuse question de la réalisation de ses plaisirs, tout en respectant une éthique plus tard. En attendant, JE ME FAIS PLAISIR.

Connais toi, toi même : tout le monde attribue le commandemant à socrate, mais il semble bien plus ancien, il se trouvait sur le fronton du temple de Delphes consacré a Apollon, mais plus encore, il semble qu'il puisse être attribué aux "7 Sages" trés antérieur à Socrate. (voir aussi : http://www.math93.com/7sages.html)

Souci de Soi : réclamé par Socrate, il est l'attention que l'on porte à soi et à la vie en général "le souci de soi est [...] indissolublement souci de la cité et souci des autres" [Pierre Hadot, Qu'est ce que la philosophie antique ?,III. p 68]. N'oublions pas cette indication de Plutarque, qui à s'y méprendre correspond au sens que donne Vaneigem à la Poésie (avec une majuscule) : " La plupart des gens s'imaginent que la philosophie consiste à discuter du haut d'une chaire et à faire des cours sur des textes. Mais ce qui échappe totalement à ces gens-là, c'est la philosophie ininterrompue que l'on voit s'exercer chaque jour d'une manière parfaitement égale à elle même [...] Socrate ne faisait pas disposer des gradins pour les auditeurs, il ne s'asseyait pas sur une chaire professorale ; il n'avait pas d'horaire fixe pour discuter ou se promener avec ses disciples. Mais c'est en plaisantant parfois avec ceux-ci ou en buvant ou en allant à la guerre ou à l'Agora avec eux, et finalement en allant en prison et en buvant le poison, qu'il a philosophé. Il fut le premier à montrer que, en tout temps et en tout endroit, dans tout ce qui nous arrive et dans tout ce que nous faisons, la vie quotidienne donne la possibilité de philosopher." [Plutarque, Si la politique est l'affaire des vieillards, 26, 796 d au II ième siècle ap. J.C]

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