jeudi 19 novembre 2009

actualisations : 2 tracts nanotech

Cela fait longtemps que je n'étais pas passer par ici. Pas beaucoup de nouvelle chose, si ce n'est une actualisation avec qq.fichiers de ma page sur les nanotech, avec deux nouveaux tracts que je n'avais pas encore diffusé ici http://bugin.free.fr/atome.html


Voila. Rien de plus. Très pris par la vrai vie.

vendredi 3 juillet 2009

Le numéro 3 de Sortir de l'économie est en ligne !

http://sortirdeleconomie.ouvaton.org

Editorial : Vivre ensemble à côté de l'économie ?

Articles
. Sur l'invention grecque du mot économie
. Etre autonome matériellement pour être libre politiquement
. Sur quelques communautés à perspective émancipatoire
et la question de l'argent
. Les communautés entre elles

Notes de lecture
. Michel Messu, L'esprit Castor
. Maurice Aymard, Autoconsommation et marchés
. Florence Weber, Le travail à-côté

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J'ai écris l'article sur les communauté émancipatoire, malheureusement il contient pas mal de coquilles!... J'espère que le sens n'est pas trop altéré.

Je pars en camps, m'occuper des éclés, je serai donc pas de retour avant un moment! De toute façon tout le monde s'en fou.

jeudi 4 juin 2009

Rapport final de BEDE sur la convergence des techniques

Rapport final du BEDE sur la convergence (22 pages A4) :
http://www.mediafire.com/?kj0zytzjim1
Commentaires :
http://www.mediafire.com/?dhwgjgjnyjz

Remarques sur le rapport final sur le BANG de BEDE
[...]Après le sommaire avant le ch.I
La Convergence évoqué est celle du BANG ou NBIC, cette convergence n'est qu'une des convergences possible, chaque spécialisation de savoir faire industriel appel en fait une convergence qui lui servirai mieux. On trouve par exemple dans le livre de Ray Kurzweil (informaticien) sur la question de la post-humanité et du transhumanisme l'évocation d'une convergence NGR pour Nano Générique et Robotique.

I. Les nanotechnologies, socle de la convergence
[...]Budget. En évoquant le budget alloué aux recherches en nano, il aurait été intéressant d'évaluer la part de se budget par rapport à la recherche en général afin de bien montrer les moratoires invisibles organisé par l'allocation économique à certaines sciences et techniques plutôt que d'autres.
Règlementations. Concernant les réglementations : certains produits sont contrôlé a la guise des gouvernements, une partie d'entre eux, bénéficie donc d'une « évaluation de sécurité » (dont on se doute qu'elle ne peux pas être correcte puisqu'il n'existe toujours pas de norme), et d'un étiquetage. L'étiquetage, bien qu'il puisse être considéré comme une avancé vis à vis de l'absence d'information, transporte avec lui comme en contrebande un effet pervers : il peu faire croire aux populations que ces produits ne pose pas de problèmes autres que les doutes sanitaires puisqu'ils sont disponibles sur le marché. Il n'en est rien, ces produits sont la manifestation et la prolongation de problème politique grave. Je signale par ailleurs, un contact pour la question des nanoparticules, a Toulouse : Laury Gauthier, écotoxicologue.

II. Vers le développement de la biologie synthétique
La biologie synthétique bien qu'elle semble impliqué une démarche bien différentes d'autres genre de biologie, en garde la substantifique confusion initiale qui considère le vivant comme une machine. Cette logique complètement absurde au vu de l'évolution des connaissances dans le domaine (qui font apparaître les capacité épigénétique et la prégnance de l'environnement sur l'organisme) permet de vendre du rêve de productivité technicienne. Le document fait une remarque sur la question en fin du chapitre mais comme s'il s'agissait d'un problème nouveau alors qu'il a été initié au moins depuis Galilée et son livre du monde codé en langage mathématique. Idéologie reprise de nombreuses fois sous différentes formes (analogie avec la montre, qui se fait aujourd'hui avec l'ordinateur).
De plus comme le fait remarquer Jean Zin : « Cette vie artificielle n'aura rien à voir avec la vie "naturelle". [...] la vie c'est l'évolution alors qu'une vie artificielle se doit de ne pas évoluer, ou à la marge, pour répondre à nos impératifs techniques. Plutôt que des organismes vivants, ce ne sont que des machines biologiques, éventuellement programmables, qu'on devrait arriver à produire. Rien de vraiment vivant car la vie ne se réduit ni à la reproduction, ni au métabolisme alors qu'elle est plasticité, processus de transformation par interaction avec son milieu. »
La biologie synthétique pourrait peut-être être correctement requalifié en insistant sur l'ingénierie nécessaire, et les ressources énergétique employés par la grappe de techniques qui permet son fonctionnement : il ne s'agit probablement en fait qu'une ingénierie de la pétro-culture ou de la culture hors-sol qui vient complété la part grandissante de l'humanité élevé elle aussi en large partie grâce aux pétro-techniques et minerai-techniques.
Le document parlent toujours d'OGM sans plus de précision, alors que le terme OGM agit comme un structure d'aveuglement, la plupart de la population assimile ce terme a des problèmes de santé ou a une métaphysique de sacralisation de la nature, un des problème essentiel et qui demeure caché se situe dans des techniques et des accès limité à ce type de pratique. La requalification encouragé par certains (voir Jean-Pierre Berlan (coordination), La guerre au vivant, ogm & mystifications scientifiques. éd. Agone, 2001.) devrait être largement propagé, j'ai pour ma part proposé à titre provisoire de parler de Doubles (ou Clone) Hybride (ou Chimérique) Génétiquement Breveté.

IV. Le contrôle social et l'amélioration des performances humaines
Le rapport évoque l'implantation des puces RFID comme probablement implantable dans le corps humain pour effectuer de la surveillance. Or, cette tendance est déjà à l'œuvre puisque des humains se sont déjà fait implanté dans cet objectif, on sait notamment qu'on fait peser sur les parents les craintes d'enlèvements des bébés qui seraient retrouvable grâce à ce puçage.
D'une manière générale les RFID sont présenté comme une technique de sécurisation et de traçage des objets pour la faire accepté par la population, mais son origine est celle de l'espionnage russe au cours de la guerre froide : « 1946 Léon Theremin invente un outil d’écoute d’espionnage pour la Russie
; 1948 Harry Stockman écrit les principes
; 1960-70 Application militaire presque exclusive
; 1973 Mario Cardullo’s brevet US du RFID moderne
; 2004 Le Auto-ID Center du MIT devient EPCglobal
; 2005 Wal-Mart et Défense US demandent les RFID
1 ».
L'acceptation de cette technique utilise un pratique d'acclimatation classique : désignation d'une population à risque ou fragile, incapable par elle même de refuser les dites techniques (prisonnier, bébé et comateux!) et extension du marché à l'ensemble de la société qui s'habituera progressivement à l'intrusion de cette technique sans revenir sur l'information qu'elles permettent de transmettre.
De même si comme l'évoque le document plus loin, quelque franges spécialisé de la population sont ciblé pour la propagation des techniques de modifications des capacités humaines inclus dans le corps, il faut bien indiquer qu'a terme c'est chacun d'entre nous qui se voient imposé ses modifications : soit à travers la pression professionnelle qui en quelques années à réussies à imposé l'industrie du téléphone portable à ses nombreux exploité - dès à présent tenues en laisse - démobilisable a tout moment par leur mobile, immobile à toute revendication politique critiquant les techniques.
Mais il y a aussi la perspective de l'eugénisme libéral, ou l'on propose aux parents de sélectionner les gènes de leur futur enfant à travers le dépistage prénatal. Dès lors il ne s'agit plus de faire un enfant, mais de faire L'ENFANT, celui qui correspond à l'idéologie du moment. De même la population qui s'active à s'abreuver de ces modifications ne fait que répercuter toujours plus profondément le daîmon du capitalisme.

vendredi 15 mai 2009

La surface purulente

Si l'on commence à s'attarder a prendre la place du médecin de la civilisation et que l'on respire celle dans laquelle nous sommes. Nous pouvons être pris d'une nausée puissante et d'envie de vomissement. Comment alors indiquer les lieux d'où repartira un printemps de la vie ?
Aujourd'hui le beau est trompé par son apparence, comme si nous avions procédé a un décollement de la rétine pour ne plus voir que par elle, en n'oubliant toutes les autres bases de la vie.
Tout a l'air beau, mais dès que l'on s'attarde derrière on ne perçois que la pourriture et la moisissure de la civilisation qui dans une sorte de dernier mouvement tente de se cacher.
Pourtant il y a bien encore des belles vies qui émergent sur cette Terre. On la trouve dans la diversité des vivants et dans leur métissages, dans les luttes anticapitalistes, antiproductivistes, mais surtout anarchiste et autogestionnaire. Partout la ou certains sortant de la réaction, savent s'affirmer sans dominer les autres, sans voler pour chacun les moyens nécessaires à son affirmation.

lundi 27 avril 2009

Pensées métaphysique de S. Latouche

Commentaire sur la pensée métaphysique de Serge Latouche à partir d'un de ses derniers articles : Brèves notes pour un ethos de la décroissance1.

Latouche voit l'éthique comme la recherche personnelle de sa voie propre. Il cherche par ailleurs à « reconstruire une société décente. Une société décente […] est une société qui n'humilie pas ses membres. […] La décence commune, c'est avoir de la retenue, être attentif, être capable d'avoir honte de ce qui est fait au monde et aux hommes. « Être sans vergogne, dit Bernard Stiegler, c'est être devenu incapable d'avoir honte. » ». Il rejoint donc le courant qui pensent qu'un point de vue morale est nécessaire a l'intérieur de la politique. En cela, il s'inscrit dans la trajectoire réouverte par Michéa2. Il rejoint aussi les analyses d'Ivan Illich rapellant la nécessité d'une ascèse ou techno-jeûne pour s'opposer à la toxicodépendance du consumérisme.

Mais au-delà de ce questionnement son article est très révélateur sur ses positions métaphysiques.
La bonne origine, le mythe de l'authentique et de la pureté heidegerrienne. Pour lui, il existe une banalité du mal engendrée par l'économie dominante orthodoxe. Cela signifie à revers qu'elle n'existe pas sans cette économie. A mon sens c'est tomber dans l'idéologie du bon sauvage (qui pour moi n'est pas de Rousseau. Par ailleurs je dirais que la banalité du mal n'est pas généré par l'économie mais « seulement » exacerber par elle).
Ce mythe de la bonne origine primitive est présent tout au long de l'article : pour Latouche il faut « accepter la vie comme une joie » (Alors que nous aurions tendance a penser avec Bergson que la joie est la fin de l'éthique et non son état de base3). Latouche va très loin en ce sens puisqu'il termine son article avec une citation de Hans Jonas, disciple de Heiddeger qui dispose des même travers puriste et inquiétant que lui quand il s'agit de trouver un critère de justification éthique à l'action. Ils en appellent à « la permanence d'une vie authentiquement humaine sur la terre ». Idéologie de la pureté qui n'a pas finie de nous envahir.

La gratuité ou l'illusion de l'impact zéro. Alors qu'il énonce une théorie intéressante sur l'idée que l'on partage pas seulement avec les humains mais avec l'ensemble de la « nature » [ce que nous pensons devoir relire par « les vivants » et qui nous conviendraient mieux sous cette forme], Latouche (comme beaucoup d'autres) croyant critiquer la marchandise se réfugie dans l'idéologie de la gratuité. A mon sens la gratuité n'est pas le contraire de la marchandise, mais le simple revers de la même pièce de l'économie4.

Sortir de l'anthropocentrisme. Latouche rapporte cependant un point de vue intéressant : « l'homme comme « berger de l'être » et non comme prédateur, ce qu'a la suite de Lanternari on pourrait appeler un éco-anthropocentrisme (voir Lanternari Vittorio, Ecoantropologia. Dall'ingerenza ecologica alla svolta eticoculturale, Dedalo, Bari 2003) ». Pour éclairer le lecteur sur cette référence obscure que Latouche ne prend pas la peine de justifier, il faut savoir que les mouvements écologiques font, à mon avis a juste titre, une critique de l'anthropocentrisme. C'est l'idée que l'humain est 1.supérieur et 2.au centre de ce qui compte sur Terre. Pour critiquer cette tendance plusieurs autres points de vues ont été proposés (que nous vous épargnons, mais que l'on peu retrouver en cherchant à des références comme biocentrisme, sociocentrisme, pathocentrisme, zoocentrisme...) dont l'écocentrisme. L'écocentrisme considère qu'il faut regarder les choses d'un point de vue centrée sur le lieu, lieu de vie d'un groupe de vivant stable. Cependant ce point de vue à reçu des critiques comme celle de l'impossibilité de s'extraire de notre condition humaine. Un éco-anthropocentrisme donc, cela consisterai à rappeller que l'on ne peu pas sortir de ce point de vue humain tout en faisant l'effort de prendre en compte le point de vue que l'on croit pouvoir construire a partir des lieux de vie de communauté stable de vivants. L'idée est intéressante, bien qu'il serait plus juste et simple de parler d'un écocentrisme qui se reconnaît sa base anthropogéntique (et non antrhopocentriste...).
Cependant nous ne pensons pas que Latouche partage réellement cette vue, puisqu'il assimile quelques lignes plus loin l'animalité de l'homme à une vision pessimiste de la nature humaine, ce qui vient replacé immédiatement l'humain au dessus de l'ensemble des vivants (p.176)5.

Maîtriser ses passions. Pour Latouche le but de l'éducation de l'humain est la maîtrise de ses passions. De notre point de vue nous pensons bien au contraire que c'est la raison qu'il faut maîtriser plutôt que les passions sur les quelles la raison n'a que peu d'effets. En cela Latouche à une position rationnaliste, plutôt cartésienne, la ou nous avançons clairement une position humienne et empiriste. Le paradoxe de la critique de Latouche c'est de penser (en suivant en cela ses principes métaphysique apparemment non conscient) que la « mégamachine6 » est « délirante », alors qu'en tant que machine précisément, elle ne délire pas du tout et se contente d'appliquer sa pure rationnalité jusqu'au bout. C'est en cela que nous pensons qu'il faut vraiment abandonner ce point de vue et se préoccuper de domestiquer notre rationalité plutôt que nos passions.

Force de la mysticopsychanalise. Latouche n'hésite pas à puiser sa critique dans les sources les plus douteuses et a formuler des critiques comme « L'émancipation par la technoscience est une fausse émancipation, elle nous désolidarise de notre mère/terre [...] ». 
Par ailleurs, on peu remarquer dans cet article quelques autocitations cachées comme Latouche citant Dupuy... qui en fait reprend plus ou moins des propos que tenais déjà Latouche auparavant...

A mon sens Latouche à apporter beaucoup a la décroissance, mais il ne faut pas s'illusionner non plus sur les limites évidentes de tel principes métaphysiques dans une critique qui à bien besoin de nouvelles bases.

1Article publié dans le n°6 de la revue Entropia. Printemps 2009. p.169 à 178.
2Jean Claude Michéa à critiqué dans l'empire du moindre mal, la disparition de l'engagement explicitement morale au profit d'une explication par la science et le droit dans le cadre de société du libéralisme réellement existant.
3 Il faut remarquer que cette vision de la vie comme joie originelle, tient à notre avis d'une mauvaise traduction de l'anglais de William Morris qu'il cite par ailleurs « To accept life itself as a pleasure »; ce que nous aurions tendance a traduire plutôt : Accepter la vie elle même comme un plaisir. Nous ne tergiverserons pas ici pour savoir si Moris avait raison et Latouche tort, nous n'écrivons pas pour rétablir la juste lecture de tel ou telle pensée.
4« L'esprit du don ou de gratuité n'est d'ailleurs pas absent dans la nature […]. Cette « naturalisation » du don permet d'inclure la nature elle même dans le cycle de la réciprocité. »
5« Ce projet repose sur cette vision pessimiste de la nature humaine […] fondée sur l'animalité de l'homme. »
6La mégamachine est un concept qui reprend l'idée de système technicien de Jacques Ellul. Grossièrement la critique consiste à rappeller que nous sommes en partie piégé par un ensemble de rapport entre des techniques rendues nécessaire qui exige de nous que nous nous conformions à elle et à leur cadence plutôt que nous les contrôlions. Chaque machine ou technique en appellant une autre pour la faire fonctionner on est en droit de parler de système technicien, ou de mégamachine.

mardi 7 avril 2009

Etienne Klein de passage a Montpellier

Tract distribuer a l'occasion du passage d'Etienne Klein a Montpellier :
http://www.mediafire.com/?l5zdwzkmmmk

J'ai participer dernièrement aux manifestation anti-OTAN a Strasbourg, je transmettrai un compte rendu élaborée dans le cadre de la CGA (Coordination des Groupes Anarchistes) qui a mon avis reflète au mieux ce qu'il s'est passé.
Certains rapporte les faits des casseurs, ou Black Block comme la source du mal de se rassemblement contre l'OTAN (et donc en surface, réactionnaire). Mais il faut clairement dire NON, sans les black blocks auquels nous étions nombreux à participer plus ou moins, les manifestations n'auraient même pas pu avancer tellemenent la police empêchait tout mouvement.
Que sont les blacks block? Les black block désigne un ensemble de personne couramment habillé en noir, et dont le visage est en partie recouvert par une cagoule ou des foulards divers. Cependant lors du contre sommet on ne pouvais pas dire que nous faisions bloc, mais plutôt escarmouche. En fait il y avait de nombreux petit groupe habillé de la sorte et qui tentait de faire avancer la chose.

Je conseille a tout le monde le film tokyo sonata. Un film terre a terre et en même temps suggestif, ou le monde est montré dans tout son lot de contrainte quotidienne. Chaque plan et cadre est très bien choisi et la première scène, mettant en scène le vent indique la voie : Si d'un côté la civilisation a été mise au point pour nous protéger des forces matérielles contigente et géologique, de l'autre cette civilisation peut largement devenir contraignante ; a ces occasions les forces tellurique et les éléments sont une source revivifiante.