vendredi 15 mai 2009

La surface purulente

Si l'on commence à s'attarder a prendre la place du médecin de la civilisation et que l'on respire celle dans laquelle nous sommes. Nous pouvons être pris d'une nausée puissante et d'envie de vomissement. Comment alors indiquer les lieux d'où repartira un printemps de la vie ?
Aujourd'hui le beau est trompé par son apparence, comme si nous avions procédé a un décollement de la rétine pour ne plus voir que par elle, en n'oubliant toutes les autres bases de la vie.
Tout a l'air beau, mais dès que l'on s'attarde derrière on ne perçois que la pourriture et la moisissure de la civilisation qui dans une sorte de dernier mouvement tente de se cacher.
Pourtant il y a bien encore des belles vies qui émergent sur cette Terre. On la trouve dans la diversité des vivants et dans leur métissages, dans les luttes anticapitalistes, antiproductivistes, mais surtout anarchiste et autogestionnaire. Partout la ou certains sortant de la réaction, savent s'affirmer sans dominer les autres, sans voler pour chacun les moyens nécessaires à son affirmation.