lundi 31 mai 2010

"Les petits frères des pauvres"

Aujourd'hui je reçois un courrier de l'association "les petits frères des pauvres". Photo a l'appui, on m'y présente en 4 a 6 pages, le cas de grand mère Irène, veuve de guerre, en difficulté pour me demander "mon soutien fraternel" à travers un don de 10€ a plus (en mettant en gras le 25€), tout en faisant miroiter une réduction d'impots (que je ne paie pas de toute façon, ne gagnant rien). Heureusement une enveloppe T, me permet de leur répondre :

"Bonjour ce courrier vous étonnera peut être, mais après tout je n'avais pas demander a recevoir le votre. Par une propagande culpabilisatrice vous vous enquierez de mon aide sonnante et trébuchante pour votre association.
Sachez dès lors : que je n'ai pas de salaire. Que je vis sous un toit grâce a une personne âgé atteinte de la maladie de Crhon dont je m'occupe. Et qu'enfin je suis bénévole dans une association d'éducation populaire depuis plus de 10 ans au cours de laquelle je passe mon temps libre et les "vacances" des autres a m'occuper des jeunes aux origines pauvres, difficile et parfois handicapé.
Alors veuillez bien abandonner vos fichiers de contact en tout point semblable aux pratique mercantile qui empêche les personnes de sortir de la pauvreté que vous dite combattre par ailleurs.
Battez vous contre la cause, exigez du gouvernement et des marchands la fin de leur politique.

P.S : Ma grand mère dont je m'occupe, a aussi perdu son mari durant la guerre."

vendredi 21 mai 2010

Ni l'écologie des luiquidés par l'industrialisation, ni celle des paganistes

L'écologie des luiquidés par l'industrialisation et celle des paganistes.
L'écologie que nous connaissons, notre écologie, n'est pas n'importe qu'elle écologie. Il s'agit de l'écologie des groupes humains industrialisé et mondialisé. Si elle est le fait d'une expertise, d'écologue, c'est aussi parce que la société dans laquelle nous vivons, a éloigné ses participants humain des vivants non-humains. Piégé dans une vie entièrement délocalisé, prise dans un flux constant auquel on exige de chacun sa soumission, les vivants perdent leur forme pour se liquéfier. Incapable de découvrir par eux-même le sort que leur mode de vie réserve aux conditions d'existence de la communauté biotique, les humains dévitalisé de la vie non-humaine, ne la connaissent plus que par son folklore de parc a thème, de vivant domestique et de sauvagerie spectacle. La connaissance de la diversité de la vie se fait a travers son incarcération dans les parcs, les zoos, et les reportages. Nourris par la culture de la télépropagande commerciale visuelle, la représentation qu'il a de la communauté biotique est faite de son aspect le plus spectaculaire : la violence. Même en creusant dans la culture de base sur les vivants, il sera d'abord confronté à la présentation d'une sélection darwinienne qui est un combat pour la vie.
Face a cet logique obscène, de plus en plus nombreuses, sont les personnes tenté par le paganisme1 et la vision animiste du monde. S'il est vrai que celle-ci prédispose moins à la destruction des vivants non-humain, ce n'est pas en reconnaissant leur singularité, la normativité et la polarisation de la vie de chaque vivant, mais en insistant sur l'obéissance à l'autorité de tel ou tel personnages, idéologie ou identité. Le localisme que présente cette vision de l'écologie, n'est rien d'autre que l'instauration de micro-dogme. Si la diversité des vivants y est respecté, c'est in fine par crainte de la punition que pourrait leur faire subir tel ou tel autorité et non pour les vivants eux-même.
L'écologie existe pourtant autrement, même si les mot qu'attends notre culture ne s'y trouve pas. Elle peut-être la pratique d'humains qui entendent reconnaître la participation de chaque vivant à la société en y prenant soin par eux-même et non en déléguant cette tache a des experts. Le problème auquel de l'halo de l'écologie exploité pour justifier d'autres objectif que l'établissement du savoir écologique lui même peut a mon avis être imputé à la non participation de la population humaine générale a ce savoir. On attend elle une impossible ingurgitation du savoir écologique nécessaire à la vie responsable dans une société industrialisé et mondialisé. Le corrélaire à ma proposition, c'est que la possibilité pour chacun de participer a l'élaboration de se savoir est d'accepter d'abandonner de dépendre d'une structure sociale industrielle et mondiale. Les micro-localisme sont une nécessité pour un savoir écologique vivant.
Sans cette perspective, l'écologie est en passe de devenir un nouveau pouvoir de domestication des comportement humains par les gouvernants et les encadrants. Exigeant de chacun la connaissance des conséquences mondiale de chaque objet produit, acheté ou consommer. Une exigence de responsabilité tellement lourde, qu'elle revient a exclure une large part de la population incapable d'assumer ses responsabilité, tout simplement parcequ'elle est incapable de les comprendre. On peu aussi bien sur continuer a se bander les yeux.

samedi 8 mai 2010

Les techniques des castors canadiens

Présenter comme un chef d'oeuvre de la "nature" ce qui relève de la technique d'un animal en particulier (le castor), révèle bien l'état d'esprit actuel sur : "qui est capable de technique ?" et "qu'est ce que la nature ?".

La découverte en question, qui a de quoi surprendre, est la construction par des castors canadiens d'un barrage de 850 mètres, de fait visible depuis l'espace. Ce qui a permis d'attirer l'attention d'écologues amateurs utilisant Google Earth (a l'origine pour étudier le permafrost). D'autres personnes l'aurai peut-être découvert autrement, mais les moyens d'investigations sur le lieu sont très limité, étant donné que c'est une zone marécageuse au bon milieu d'une large prison de vivants laissé en autogestion (un parc national canadien). Seul un hélicoptère a pu donné un aperçu plus récent que les photos sattelites.

Ces dernières révèle que le barrage, semble avoir été commencé par les castors dès 1975... or un castor a une moyenne de vie de 10 ans. Difficile de savoir si l'unité de se barrage construit a travers une durée de 30 ans est du a une transmission culturel a l'intérieur de ce groupe de castor, a une sorte de plan, ou si il s'agit d'un agrandissement sans délimitation précise années après années. Il faut bien noté qu'une telle pratique ne serait probablement pas observable chez nos castors européens, qui ne font pas le même poids, ni le même genre de construction. Par ailleurs on peu aussi se demander ou es ce qu'il pourrait les pratiquer.

Le barrage permet aux castors de se protéger de certains prédateurs en se cachant dans les profondeurs de l'eau, de se confectionner une réserve de nourriture et de matériaux de constructions flottant.

De telle pratiques devrait enfin remettre en question pour le grand public la culture anthropocentrique : celle qui place l'animal humain comme centre de l'attention et degré le plus élevé d'une hiérarchie des vivants. Certains singes nues persistent a essayer d'oublier leur effective participation aux primates mammifères en se pensant comme la seule espèce capable d'employer des techniques... qui plus est qui modifierai grandement l'environnement.

Au-delà, il s'agit aussi de donner un coup de corne, qui écorche l'idée culturelle de l'existence d'une "nature". Forcé de rapeller qu'il s'agit d'une invention culturelle, parmi les plus ancienne, et dont le sens et l'utilité est largement questionné aujourd'hui. Une nature, qui n'a visiblement rien de naturel parcequ'il y a depuis le début uniquement des intéractions entres des vivants de différentes espèces et des modifications des lieux.

Tout être vivant est un organisme. Un organisme organise sa vie et son monde, continuera t'on a nier leurs intentions (qui ne relève en rien d'un pur hasard, mais bien de sélections, de choix), ou commencerons, nous, humain du capitalisme industriel a les prendrent en compte ?

Et plus important encore : cette prise en compte, nous mênera t'elle a questionner notre rapport mécanique et exploitant des vivants afin de chercher le début d'une sylvilisation qui permettent notre co-existence avec une grande diversité de vivants ?

Sur le sujet :
En anglais : http://www.geostrategis.com/p_beavers-longestdam.htm
En français : http://www.liberation.fr/terre/0101634220-le-plus-grand-barrage-de-castors-decouvert-grace-a-google-earth
Sur les techniques et cultures animales, je recommande la lecture de :
Dominique Lestel, Les origines animales de la culture, 2001 ; en particulier les chapitres II (Médiations de l’action chez l’animal) et III (Animal de culture(s)).
Sur les types d'humains que peut favoriser certains technotopes :
Lewis Mumford, Les transformations de l'homme. Encyclopédie des nuisances 2008 [1956].
Sur nos rapports avec la diversité des vivants :
Ecosophies, la philosophie à l'épreuve de l'écologie (dir. Hicham-Stéphane Afeissa).
Hicham-Stéphane Afeissa (texte réunis par), Ethique de l'environnement, 2007, éd. Vrin.
Sur nos rapports avec les animaux non humains :
Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Ethique animale. 2008.