vendredi 13 août 2010

La croissance selon le Club de Rome

Voila, une note de lecture qui sert aussi pour mon mémoire. Je suis parti d'un des livres du Club de Rome. Il s'avère que le Club de Rome n'a jamais été favorable a la décroissance et qu'en plus il tenait plutôt des positions favorables a une gouvernance mondiale.


Club de Rome, L'homme et la croissance, près de 20 ans après « Halte à la croissance ? ». éd. Economica, 1988

[En 1972 est paru un rapport commandité par le club de Rome, mais pratiqué par des scientifiques du MIT aux EU, bien qu'ils se soient toujours défendu de vouloir une Halte à la croissance ou une croissance zéro, c'est ainsi que leur rapport The limits to the growth fut compris en France, ou il fut traduit : « Halte à la croissance ? »]

Dans la préface d'Alexander King (p. 1 à 10) : Le Club est présenté comme « groupe informel de cent penseurs et homme d'action, originaire d'une cinquantaine de pays […] sans structures, sans personnel et sans budget. » Fondé en 1968. Il est composé de personnes qui seraient « d'origines diverses et professant des idéologies différentes », mais ils sont globalement important pour leur nations respective « un recteur d'université allemande, un directeur de l'OCDE, un vice-président d'Olivetti, un conseiller du gouvernement japonais...[1] ». Le nom vient de leur 1ère réunion qui se tient a Rome.
Constat Historique sur cette époque : « Pour la première fois, un large public prenait conscience de la dégradation de l'environnement, et on commençait à percevoir que les problèmes mondiaux qui se profilaient à l'horizon ne pourraient pas être résolus isolément par les différentes nations. »
Leur motivations ? « L'intérdépendance croissante des nations exigeait une pensée nouvelle et d'envergure mondiale ; les gouvernements, enfermés dans des cycles électoraux de courte durée et, par conséquence, excessivement soucieux de l'immédiat, éprouvaient des difficultés à s'attaquer à des question à plus long terme et plus fondamentales » ; ils voulaient faire les premières tentative de modélisation mondiale.
« « Halte à la croissance ? » fut le 1er [1972] et de loin, le plus connu de la série des rapports au Club de Rome. » Le titre original est différent, puisqu'il s'agit plutôt d'identifier des limites à la croissance [The Limits to Growth], de plus « ce ne sont pas les membres du Club de Rome qui l'ont rédigé, mais une équipe de chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (ou MIT) qui fut constituée pour l'occasion, suite à la demande du Club de Rome. Il serait donc plus juste d'appeller le document couramment désigné sous le nom de "Rapport du Club de Rome" par son vrai nom : le rapport Meadows & al. (le nom du directeur de l'équipe de recherche était Dennis Meadows), qui se compose d'un document de synthèse, présentant les principaux résultats du travail qui fut effectué [2] »
Sur la croissance économique : « nous avions très peu discuté de la croissance économique en tant que telle. Nous ne mettions pas en cause la nécessité d'une poursuite de la croissance pour éliminer les poches de pauvreté, apporter des améliorations sociales dans les pays industrialisés et réduire le dénuement das masses du tiers monde. » Ils ne veulent pas la croissance économique pour la croissance mais pour des objectifs qualitatifs identifié (une redistribution aux objectifs nationaux). « La plupart d'entre nous avons été consterné de voir que nous étions considérés comme des adpetes de la croissance zéro », même s'ils reconnaissent qu'évidement, « il y a des limites a la croissance exponentielle ». D'ou peu-être leur nouvelle idée du nouveau rapport qui propose : une croissance économique organique où leur conclusion « est qu'une croissance continue et indifférenciée […] conduirait à une nouvelle dégradation et à la destruction finale de notre environnement et de notre base de ressources naturelles. […] il faut suivre un nouveau sentier de croissance, qui devrait être assis sur une croissance organique, ou mieux, sur un développement organique mondiale, dans lequel un développement interdépendant des sous-systèmes interviendrait pour satisfaire l'inévitable diversité des besoins et des aspirations de chacun et où une coordination harmonieuse de ces objectifs de développement assurerait leur compartibilité au plan mondial. » Autrement dit il faut une gouvernance mondiale.
Sur une tendance malthusienne du rapport. Le rapport ne pointe pas explicitement la décroissance de la population chez les pauvres (comme le faisait Malthus, ce qui lui valut les critiques de Marx) puisqu'il ne distingue aucune particularité sociologique d'un pays en particulier.
Il est clair pour eux que c'est la technologie qui a permis un fort degré d'interdépendance et que c'est elle qui nécessitant beaucoup de ressources servira de levier pour finir de quitter « une collection de quelque 160 systèmes nationaux largement indépendants et souverains ». D'ailleurs « les conditions de dépendance et d'interdépendance ainsi que le rythme même de l'évolution mondiale imposeront sans doute des limites pratique aux possibilités qu'auront les divers pays de découvrir des modes de développement très différents les uns des autres. » Le « système énergétique mondial » fera le reste.

Notes :
[1] Jean-Marc Jancovici, Qu'y a-t-il donc dans le "Rapport du Club de Rome" ?. Consulté au 17/05/2010. http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

[2] Jean-Marc Jancovici, Qu'y a-t-il donc dans le "Rapport du Club de Rome" ?. Consulté au 17/05/2010. http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

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