samedi 31 décembre 2011

Tendances dans l'écologie radicale, infos diverses.

Pour des raisons que je n'arrive pas a comprendre encore, la critique du Pacifisme effectué par Derrick Jensen s'est mise a circuler récemment [1]. Bien qu'elle soit intéressante en soi, elle a mise à jour un autre débat qui a lieu en ce moment aux États-Unis d'Amérique du Nord. Il s'agit de distinguer a l'intérieure de l'écologie radicale, ou de l'écologie révolutionnaire, une frange non-anarchiste d'une frange anarchiste.
Les anarcho-primitivistes et les écolo-anars (dont je suis) ont donc commencé a prendre leur distance [2] avec un mouvement qui jusque là était resté suffisamment informel au final, pour ne pas trop poser de problème.
La séparation n'est pas des moindres cependant puisque l'on trouve d'un côté Derrick Jensen (requalifié d'autoritaire pour l'occasion) et Lierre Keith dans le mouvement "Deep Green Resistance" [3] et de l'autre John Zerzan (anarcho-primitiviste), Kevin Tucker (anarchie et sauvagerie) et j'en passe.
L'essentiel du débat [4] semble tenir dans l'organisation DGR qui se fait autour d'une sorte de contrat qui implique l'attente d'un comportement particulier qui s'il n'est pas respecté entraîne un bannissement. Autour de ce problème rode tout un tas de fantômes problématiques qui resurgissent a cette occasion (comme le fait que Jensen soit allé voir le FBI pour lui demander en quelque sorte sa protection étant donné qu'il a reçu des lettres de menaces de mort [5]. Démarche qui semble paradoxale pour quelqu'un qui encourage a l'utilisation des explosifs et qui est lui même sous surveillance par le dit FBI. Jensen est défendu par d'autres, qui indiquent globalement que s'il attendait des anars ou d'autres sa protection... il aurai raison d'être effrayé).
Cependant il me semble que le milieu anarchiste (comme souvent) va trop vite quand certains qualifie de fasciste les démarches de Jensen. Ils n'ont a mon avis rien compris au fascisme. La qualifiée d'autoritaire est déjà suffisamment questionnable, dans la mesure ou il ne force personne a rejoindre le mouvement. Par contre il est clair que les critiques de Jensen et d'autres sont cruellement pauvre en ce qui concerne l'autoritarisme en général, et la place de l'État entre autre. Et c'est a mon avis au fond un prétexte que ce sont trouvé certains anar au vu de la fondation de cet organisation et de son contact du FBI pour formaliser quelques différences idéologique et pratique. Que je partage par ailleurs (je pense laisser toutefois les liens que j'ai mis vers End:Civ et vers le site de traduction de Derrick Jensen parce qu'ils n'impliquent rien d'autoritaire et ne sont pas en lien avec l'organisation DGR).

Notes :
[1]Pour ceux qui ne l'aurai pas encore lu, vous la trouvez sur le site Derrick Jensen Café. Et a l'intérieur du documentaire End:Civ.
[2] Article en langue anglaise de Kevin Tucker : A respons to the Deep Green Resistance. http://anarchistnews.org/?q=node/14669
[3] http://deepgreenresistance.org/
[4] http://libcom.org/forums/news/deep-green-resistance-crypto-green-fascists-01062011 En langue Anglaise, ce sont les commentaires sur 10 pages en bas de ce lien qui sont intéressants, et non pas l'introduction qui provient de quelqu'un qui visiblement ne partage pas et n'a pas compris ce qu'est l'écolo-anarchisme, ou même l'écologie radicale.
[5] En langue anglaise toujours : http://vancouver.mediacoop.ca/audio/deep-green-resistance-death-threats-and-police/8014

Sinon, pour ceux qui on raté les dernières informations intéressantes de la semaine :
Politique Internationale
Les anarchistes et les socialistes révolutionnaires egyptien-ne-s sont attaqués !
http://anarkismo.net/article/21543

En Chine, des milliers d'ouvriers se mettent en grève dans une usine
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/12/28/en-chine-des-milliers-d-ouvriers-se-mettent-en-greve-dans-une-usine_1623249_3216.html

Ce que chantent les Syriens durant les manifestations contre Bachar Al-Assad
https://juralib.noblogs.org/2011/12/30/mort-aux-el-assad-la-repression-est-sans-limite/

[Brésil] Des Indiens défendent leur territoire en face du stade du Maracana
http://juralib.noblogs.org/2011/12/28/bresil-des-indiens-defendent-leur-territoire-en-face-du-stade-du-maracana/

« Sortir du nucléaire en un an, c'est possible, la preuve le Japon le fait », Espérons juste que l'on en sorte différement. C’est d’ailleurs ce qui ressort un peu des commentaires de l’article sur le site même il me semble. En tout cas preuve est faite que c’est possible. C’est comme quand l’État a laché tout l’argent au banque pour prétenduement résoudre les problèmes... preuve était faite que l’argent il en disposait et que toute les pressions sur la population c’était pour en extorquer encore plus.
http://www.marianne2.fr/hervenathan/Sortir-du-nucleaire-en-un-an-c-est-possible-La-preuve-le-Japon-le-fait-_a158.html

Rue 89 propose un article autour d’une vidéo : « pas d’embellie dans la vie des poules en batterie
http://www.rue89.com/rue89-planete/2011/12/29/video-pas-declaircies-dans-la-vie-des-poules-en-batterie-227923
Non donné sur Rue 89, je propose un extrait éclairant de *l’Éthique Animale de Jean Baptiste Jeangène-Vilmer* :
« _Le premier problème d’un élevage dont le seul but est de maximiser la production tout en minimisant les coûts est l’entassement. Les volailles à chair sont parquées par milliers, voire dizaines de milliers, dans un hangar. L’ammoniaque de leurs fientes qui recouvre le sol leur brûle progressivement les pattes et l’abdomen, tandis qu’il empoisonne l’air. Ce confinement dans des conditions hygiéniques déplorables est propice au développement des maladies. La nourriture médicamenteuse leur fait prendre du poids trop rapidement : les os ne suivent pas et les fractures sont nombreuses, ainsi que les crises cardiaques. Chez les poules pondeuses, on ne garde que les poussins femelles : les mâles qui sortent des armoirs d’incubation de milliers d’oeufs sont soit élevés pour leur viande soit broyés vivants à la naissance. Les poules sont enfermées à cinq dans des cages de 45cm par 50cm, ce qui fait pour chacune un espace à peu près équivalent à celui d’une feuille de papier. Le sol grillagé et incliné (pour faire rouler les oeufs) blesse leurs pattes et n’est pas adapté a leur morphologie. Bien entendu elles ne peuvent pas étendre leurs ailes (l’envergure moyenne d’une poule est de 76 cm). A titre de comparaison, cela reviendrait à enfermer durant toute leur vie cinq humains dans une cabine téléphonique. Cette promiscuité engendre des comportements agressifs, picage et cannibalisme. Pour l’éviter, on pratique le débecquage automatisé : des machines équipée d’une lame chauffante tranche le bec des poulettes de 1 à 10 jours. Une compagnie vante les mérites de son débecqueur dont la cadence moyenne de 2000 unités à l’heure permet “d’optimiser la productivité de vos couvoirs”. Cette mutilation infligée à l’animal pour “corriger” un trouble du comportement lui-même du a l’entassement, implique la souffrance, des contaminations et parfois la mort. Les poules pondeuses sont victimes de nombreuses maladies : ostéoporose, maladie du fois, ulcère du bec, bronchites, fractures osseusse, tumeurs cancéreuses, crise cardiaques. Par la manipulation génétique, les médicaments et 23 heures de lumière artificielle par jour, la productivité est poussé à son maximum. Au bout d’un an, leur production baisse. Elles sont alors abattues. A la fin de leur courte vie, une sur trois a les pattes brisées. L’état de leur chair étant souvent lamentable, elles finiront plutôt en garniture de ravioli ou bouillon “a la poule” qu’en poulet entier ou même en morceaux._ »
Et je vous épargne les autres problèmes lié au transport et au détail de l’abatage.
Il faut rappeler le conflit entre partisan du bien-être animal (welfariste) et abolitionniste. Pour les abolitionniste au lieu d’agrandir la cage il faut l’interdire, pour les welfaristes au lieu de demander quelque chose qu’on aura pas, il faut améliorer les conditions existantes.
Enfin il ne faut pas oublier que ces « élevages » ont des répercussions sur les humains, leur santé, ainsi que sur les conditions de vie de l’ensemble de vivants (par contamination des sols notamment).
Voila indiqué très rapidement une idée du problème.


Les anonymous ont piratés plusieurs sites :
un de l'armée http://www.zdnet.fr/actualites/armee-les-anonymous-ont-pirate-le-site-specialforcescom-39766929.htm
un autre d'une société privé a partir duquel ils ont pu reverser de l'argent de grosses entreprises a des ONG. http://www.tsr.ch/info/suisse/3680448-les-numeros-de-cartes-de-credit-de-centaines-de-suisses-figurent-sur-un-document-pirate-par-anonymous.html

Politique Française
1er Janvier : gueule de bois économique !
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/12/30/impots-secu-prix-reglementes-ce-qui-change-au-1er-janvier_1621352_823448.html#ens_id=1567728
Et l’exploitation va devenir encore plus flexible dans le même temps !
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/12/30/voeux-sarkozy-veut-anticiper-le-volet-emploi-de-son-programme-presidentiel-avec-reforme-35-heures-tva-csg-sociale-is-module-etc/

Ce choc, ne doit pas profiter aux gouvernants, mais a notre émancipation.
Exploité-e-s, dépossédé-e-s, laissé-e-s pour compte, que vous soyez organisez ou pas, prenez l’initiative !

Pendant ce temps, que fait la police ? janvier 2012 
http://quefaitlapolice.samizdat.net/?p=355

En tout cas nos gouvernement prompt a contrôler les adresses IP de ces administrés, considérées comme preuve irréfutable de leur téléchargement illégal (envoie automatique de sanction, sans juge) devrait reconsidéré la valeur de ces adresses, puisque des téléchargements illégaux ont aussi été répertorié a partir de diverses adresses IP attribué a l'élysée et ses ministères.
http://www.nikopik.com/2011/12/au-tour-du-ministere-de-la-culture-detre-flashe-pour-telechargements-illegaux.html

N'oublions pas aussi de surveiller l'extrême droite qui ne manque pas de se renouveller :
Nouvelles tactiques de l’extrême droite, que je n’ai pas encore vu recensé quelque part, les « sites locaux d’informations » : http://www.infos-bordeaux.fr/ ou encore http://www.perpignan-politique.info ... Je ne sais pas si vous en connaissez d’autres, ou si vous avez des infos sur ça ?
En même temps j’ai découvert un forum qui fait vraiment froid dans le dos, a surveiller : http://www.stormfront.org/forum/f69


Technologie
Une éruption solaire pourrait perturber les signaux radio pendant les 3 prochains jours
http://www.maxisciences.com/%E9ruption-solaire/une-eruption-solaire-pourrait-perturber-les-signaux-radio-pendant-les-3-prochains-jours_art20023.html
A mettre en parallèle « Next-Up » prévient d’une augmentation de l’intensité d’émission électromagnétique. Je pense que les opérateurs essaye de compenser les dégradations du signal causé par l’un... en dégradant notre santé. Génial.
http://web2.next-up.org/email.php?id=2858&cv=V0Q2lqP8qGuRyNOwA9xh

Une entrevue en audio avec les copains de Pièce et Main d'oeuvre autour des "nécrotechnologies"
http://zoom-ecologie.net/spip.php?article60


Antipatriacat
Théorie(s) queer, féminisme(s) et non mixité(s)
http://1libertaire.free.fr/LeoThiersVidal21.html

Riposte(s) contre la violence masculine
https://fa86.noblogs.org/?p=2239

Tir a vue
De qui Badiou est-il le nom ? par Jean Pierre Garnier sur Article XI
http://www.article11.info/?De-qui-Badiou-est-il-le-nom


Aliénation
Fétichisme de la marchandise. La société a détruit tout ce qui vous permettez d’avoir de la valeur pour vous même et au yeux des autres. La marchandise en tant que moyen d’objectivé de la valeur (y compris une certaines estime sociale) devient le bien a posséder pour compenser. C’est pourquoi l’on peu encore avoir aussi de l’espoir : si nous savons refaire attention les uns aux autres, réattribuer a chaque vie une valeur incommensurable et unique, et que cet estime sait être vue et reçue, il n’est pas impossible que tout une partie de l’aliénation d’aujourd’hui s’échoue sur la poubelle du capital.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/12/25/une-nouvelle-paire-de-baskets-provoque-des-scenes-d-emeutes-aux-etats-unis_1622690_3222.html
http://berthoalain.wordpress.com/2011/12/28/sortie-de-la-derniere-nike-emeutes-aux-usa-24-decembre-2011

Des centaines de locataires privés de télévision suite à d'étranges actes de vandalisme
http://juralib.noblogs.org/2011/12/29/hainaut-des-centaines-de-locataires-prives-de-television-suite-a-detranges-actes-de-vandalisme

L'homme qui avait acheté de la pub pour diffuser des messages antipub ! Pierre Kung
http://www.sudouest.fr/2011/12/30/le-king-inconteste-de-la-contre-pub-c-est-kung-592815-3603.php


Histoire
Lucy Parsons – Aux vagabonds
http://juralib.noblogs.org/2011/12/31/lucy-parsons-%E2%80%93-aux-vagabonds/

Extrait de Yegg, autoportrait d’un honorable hors-la-loi de Jack Black / Editions Les Fondeurs de Briques
http://fondeursdebriques.perso.neuf.fr/honnetesgens.html


Initiative
Une vraie maison de Hobbit, écologique et autosuffisante
http://www.neozone.org/culture_geek/une-vraie-maison-de-hobbit-ecologique-et-autosuffisante/#ixzz1hLvG18eh

Autopromotion
Qu'est ce que la Coordination des Groupes Anarchistes ?
http://www.c-g-a.org/?q=content/quest-ce-que-la-cga-0


Divertissement
MégaCombi, la super émission de radio-canut est de retour ! (et même Arte en fait la promotion : http://audioblog.arteradio.com//MegaCombi/frontUser.do?method=getHomePage)
10 vidéos sur les révolutions de 2011
http://dissidentvoice.org/2011/12/the-top-ten-revolutionary-videos-of-2011/

mercredi 28 décembre 2011

L'empereur informatique Maximo.

Nous pourrions rapprocher le rôle qu'accomplis IBM et son logiciel Maximo, dans la gestion de la population de Besançon au même rôle qu'a eu IBM dans le gestion des populations sous le régime Nazie.
En effet, pour gérer tout le flux d'information acquéris sur les personnes par l'instauration de papiers d'identité spéciaux permettant en plus du sexe, age, sécurité sociale, de savoir si la personne était juive, homosexuelle, déficiente mentalement, le régime nazi a établi un partenariat avec IBM. IBM a créé un système de fiche perforées permettant le brassage et la ventilation de ces flux (c'est beau les termes d'économies non ?), autrement dit le meurtre de beaucoup d'entre eux.
Cependant cette méthode, a mon avis justifié, de part les images quel transporte fait plus recours au spectacle qu'a l'intelligence qui permettrai a chacun de critiquer la logique générale du problème.

La logique générale, consiste a penser que l'informatique est un outil neutre d'aide a la décision. Qu'il a toutes les qualités attendues de l'objectivité. Des mouvements conspirationnistes non raciste comme Zeitgeist réclame d'ailleurs l'usage de l'informatique demain pour gérer la planète et nos vie de manière totalement objective. Et comble de la bienséance, le maire de Besançon est du Parti Socialiste... Que des bonnes intentions, aveugles aux conséquences pratiques de leur choix.

Je vous égrenne la critique classique de la gauche : c'est une entreprise privé qui permet la gestion publique... Mais la solution serait tout a fait acceptable si cette entreprise était elle même publique (je ne vous parle même pas d'autogestion). Le maire PS a trouvé une solution encore plus exécrable : dire que c'est toujours un "humain" qui prend la décision et que la machine ne fait que de l'aide a la décision permettant l'objectivité (l'argument ne tient pas, la machine est programmé pour relevés certaines choses plutôt que d'autres. Il y a donc des choix dans le programme lui même qui constitue une boite noire méconnaissable pour tout un chacun, et qui même si elle était connue ne nous rendrait pas pour autant le pouvoir en nous disqualifiant sur la possibilité d'émettre un avis sur la pertinence de tel ou tel facteur.) Nous n'aurions plus le choix que d'espérer qu'a aucun moment un fonctionnaire ou une personne corrompu ayant accès a toutes ces informations puissent les revendre (ce qui est déjà arrivé, y compris avec des policiers concernant des fichiers de la population générale).
En général la gauche est attachée a la question de la redistribution et du contrôle des outils de production et voie dans cette perspective la finalité de sa critique. C'est aussi ce qui en fait toute sa pauvreté dans le cas de techniques qui de fait recquiert une expertise.

L'informatique n'est pas un outils que tout le monde peu maîtriser, de fait il entraine une sélection dans la population. Ce problème a était relevé aussi par certains dans l'emploi des machines a voter. Mais d'une manière générale il est bien sensible a chacun d'entre nous quand il veut critiquer un élément de la société ? L'alimentation ? Mais êtes vous agriculteur ? Médecin peut-être ? Hygiéniste ?
La gestion informatique de la société ? Mais êtes vous informaticiens ? Ingénieur ?

L'utilitarisme et toutes les théories insistant sur la rationalité nécessaire aux choix, donne a l'information une place de plus en plus importante. L'importance qu'elle acquiert dans des organisations ou les conséquences des actions s'emboîtent sur de longues distances (mondialisation), ne peuvent être connues (secret industriel, invisibilité, doute scientifique) voire sont simplement incertaines entraîne en général de fait une déconnection des responsabilités dans la participation a l'aboutissement de la chaîne a laquelle à participer l'individu. C'est le problème de la banalité du mal, du détachement créé par l'émiettement des responsabilités qui vient s'ajouter à l'embrigadement classique ou l'aliénation.
Chaque action des employés de mairie pourra maintenant se justifier par la neutralité de l'aide a la décision de la machine.
Il est par ailleurs impossible d'exiger de chacun la connaissance de la totalité des conséquences de nos actions dans l'échelle des sociétés actuelles et de leur imbrications. Notre perception est déjà saturé d'information par notre attention quotidienne a la vie. Lui demander plus, c'est légitimer l'obéissance aveugle a des collèges d'expert ou un tyran éclairé [1].

 Il est peut-être temps a l'heure ou le rôle des machines et de leur algorythmes ont été important (Échange automatisés a haute fréquence) dans les derniers soubresaut du capitalisme (ce qu'il est malencontreusement convenu d'appeller une crise économique) de réenvisager son service politique.
L'informatique n'est pas un outil de libération en soi. Elle sera toujours le pouvoir de ceux qui la contrôle sur ceux qui sont contrôlés. Elle ne peut-être qu'envisagé pour nous libérer que dans des stratégies de détournements (comme l'on d'ailleurs rappelé récemment les Lulzsec, sous groupe des Anonymous) ou pour venir formaliser des décisions qui ont déjà été prise sous les formes de la démocratie directe (comme ce fut le cas dans les révoltes récentes). C'est au mieux l'ouverture de stratégie temporaire dans la clôture générale de la circulation des bits.

Le plus gros reste a faire, permettre la démocratie directe a toutes et tous (quelques soit nos capacités et nos origines) dans des groupes locaux et fédérés ou l'on s'essayerai a faire en sorte que nos libertés se diversifie, grâce a des dépendances que nous aurions choisis qui soit renouvellable, constructible et réparable avec peu de moyens et de connaissance et qui commettent le moins de dommage a l'ensemble des êtres vivants, tout en essayant de préserver les conditions et les habitats qui favorise une biodiversité grandissante.

Une société Anarchiste.

Notes :
[1] Ce que certains on dors et déjà accepté comme Hans Jonas.

Sur un sujet proche : Wikileaks et les limites de l'espoir en l'information.
http://triplebuze.blogspot.com/2010/12/wikileaks-et-les-limites-de-lespoir-en.html

dimanche 25 décembre 2011

Actualité de "Noël"


Il y a des choses qu'on ne choisie pas (sa famille), et d'autres que l'on peu combattre (l'organisation par le gouvernement du déploiement de nos affections a des moments qu'il décide en collusion avec la marchandise et la religion).
Solidarité a toutes et tous les exploité-e-s (qui travaille aujourd'hui et demain pour la fête des bourgeois et des religieux) et les dépossédé-e-s (qui ont perdu les moyens de s'émanciper).
Un jour arrivera ou leurs règnes finiras et nous construirons le linceul de ce vieux monde.

Le fétichisme de la marchandise sévit :
La société a détruit tout ce qui vous permettait d'avoir de la valeur pour vous même et aux yeux des autres. La marchandise en tant que moyen d'objectivé de la valeur (y compris une certaines estime sociale) devient le bien à posséder pour compenser. C'est pourquoi l'on peu encore avoir aussi de l'espoir : si nous savons refaire attention les uns aux autres, réattribuer a chaque vie une valeur incommensurable et unique, et que cet estime sait être vue et reçue, il n'est pas impossible que tout une partie de l'aliénation d'aujourd'hui s'échoue sur la poubelle du capital.



Noël c'est la somme des atrocités. L'étendue du massacre est énorme pour cette occasion. Il n'y a pas d'autres raisons que toute la force du capital et de ses marchandises pour que Noël soit encore si généralisée.
Les petits lutins de Noël sont… des intérimaires chez Amazon.fr http://seenthis.net/messages/47752
Rappel de la réalité du point de vue des banquiers :
"Nous sommes les banquiers et vous pouvez vous mentir a vous même autant que vous voulez, mais vous travaillez pour nous, vous êtes une part de notre système." "Votre entière existence n'est rien de plus qu'un effet de bord des décisions des banques centrales."

Des formes de résistances restent possibles :
Pendant que certains prennent la parole pour dénoncer ce système
Pour Jean Ziegler, les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l'humanité
D'autres ont décider d'agir :
Déclaration politique de la Conspiration des Cellules de Feu pendant leur procès http://juralib.noblogs.org/2011/12/25/grece-declaration-politique-de-la-conspiration-des-cellules-de-feu-pendant-leur-proces
Pour Noël, les Anonymous s’attaquent au site Stratfor http://ht.ly/89OQd
Le comité du Droit au logement a voulu "lancer la campagne présidentielle" à sa manière. http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20111225.OBS7511/le-petit-noel-du-dal-devant-le-ministere-du-logement.html
Le journal Le monde pour parler du peuple le qualifie d'anonymes... : Les anonymes, nouveaux héros de l'histoire en marche http://www.lemonde.fr/m/article/2011/12/23/les-anonymes-heros-de-l-histoire-en-marche_1621786_1575563.html
Ce même peuple a défaut de se révolter contre la police de la pensée médiatique, n'est pas dupe contre les détenteurs du monopole légal de la violence http://juralib.noblogs.org/2011/12/25/hourra-pour-la-grande-borne
Une image a mettre dans la rue et au pied du sapin de ceux qui fêtent Noël. http://owni.fr/2011/12/19/chine-les-forcats-du-jouet-mattel-disney/

mercredi 21 décembre 2011

Notes de lecture sur « le philosophe et ses animaux ; du statut éthique de l'animal » de Jean-Yves Goffi

Je me suis dit, que ça pourrait en intéresser certain-e-s :
Je peux rendre disponible le fichier au format PDF avec une mise en page meilleure et les notes de bas de pages (qui n'apparaissent pas ici), si on m'en fait la demande.

Notes de lecture sur « le philosophe et ses animaux ; du statut éthique de l'animal » de Jean-Yves Goffi, éd. Jacqueline Chambon, 1994.1
Les notes entre crochets sont des remarques personnelles (c'est-à-dire, que J-Y G. ne les évoquent pas).

Dans son introduction, Jean-Yves Goffi remet en question de manière souterraine la distinction : animaux familiers/domestiques. D'une part il rappelle l'ambivalence du rapport que nous avons aux chats/chiens pour qui on met au point des services (cimetière, pompe funèbre, vétérinaire) et pour lesquels certains sont prêt à dépenser de manière régulière une somme non négligeable en nourriture et shampoing (quand ce n'est pas textile) tout en les abandonnants (pour les vacances), et en banalisant leur castration et vasectomie.
A travers une note (5 p.7) il évoque un article de F. Sigaut dans la revue l'Homme (1988, n°108, p 59-71) : « Critique de la notion de domestication » dont il retient que la domestication noie les distinctions plus subtiles que sont l'appropriation, la familiarisation réciproque, et l'utilisation. Jean-Yves Goffi rappelle l'exploitation d'animaux pour guider les aveugles, secourir lors d'avalanche, anti-émeutes, douaniers, surveillant des installations civiles ou militaires, thérapeutes ou rééducateurs, chasse... corrida [Le rapport amical, ou ceux du même type qu'entres humains ne semble toutefois pas envisager ici, il faudra se pencher sur des textes comme ceux de Dominique Lestel pour cela].

Les activités peu reluisantes, ne se justifie pas par elle même, mais par leur effet, en évoquant pour le chasseur par ex. qu'il « est au plus près de la nature qu'il connaît mieux que le citadin et qu'il entretient à sa façon en éliminant des nuisibles... » sauf que comme le remarque Jean-Yves Goffi l'instauration d'un permis de chasse n'est certainement pas du a la reconnaissance d'un comportement glorieux. Quand ce n'est pas la thématique l'écologie, c'est la santé, et en dernier recours le travail ou plutôt l'emploi.
Les zoos collectionnent et exposent ce qui paraît le moins collectionnable et exposable : « l'animal sauvage vivant ». Sauvegarde ou marginalisation ? Le zoo tente d'éduquer par un savoir appropriattif, du même genre que la « mise en ordre coloniale du monde » (p.9). Et l'on peu douter de la réussite de ce projet quand on voit que les comportements deviennent plutôt « anormaux ou aberrants, voire de pathologies pure et simples dues aux conditions de captivité ». Cependant Jean-Yves Goffi reconnaît la facilité de reproduction que permet certains zoos.
Les animaux de cirque voit sur eux porté des exigences qui vont à l'encontre de leur physionomie et psychologies normales. Et leur condition de détention « est un facteur avéré de surmortalité »
La consommation de viande. Élevé même sur de courte période : 20 Kg/personne en 1840 à 110 Kg/ personne en 1980. Le Larousse Agricole présente des statistiques de 1980 avec bovins, ovins, caprins, porcins, équidés, volailles (p.11). La consommation de viande à toujours posé problème. On trouve dès l'antiquité des auteurs qui la critique comme Théophraste, Porphyre ou Plutarque. A l'élevage paysan qui prenait un certain soin de ses bêtes, a succéder l'élevage intensif dont le seul objectif est la productivité. L'objectif de ces élevages rend nécessaire des pathologies et souffrance du à la proximité, aux mauvaises conditions d'hygiène et à l'état de souffrance. Enfin « il n'est pas exclu que la souffrance et la terreur, dont on admet traditionnellement qu'elles accompagnent l'abattage, se soient déplacées en amont, vers l'élevage » (p. 13).
Les cobayes. Le problème de cette exploitation c'est que même les végétariens on du mal a ne pas y participer puisque les médicaments et la plupart des produits ménager sont testé sur eux. Il est possible que les groupes Antivivisection gonfle cependant certains chiffres pour faire peur, sans parler de celle qui essaye d'inculquer aux scientifiques eux même par des actes plus ou moins « terroriste ».
Les activités humaines industrielles. Passage intéressant que l'on ne trouve pas chez Vilmer qui n'aborde pas le problème global. « La vitesse d'extinction de bon nombre d'espèce à été augmentée du fait de pratique humaine : […] la déforestation, la monoculture intensive, l'assèchement des zones humides, l'utilisation de pesticides » (p. 15).
Droits moraux/légaux. Jean-Yves Goffi distingue les droits moraux et légaux, même si cette proposition n'a pas de sens pour un juriste, elle est tout de même assez utilisée. [En fait on retrouve l'idée des droits naturels] les droits légaux définissent une protection à appliquer dont on retrouve la justification dans les droits moraux qui « exige » cette protection en définissant ce qui a de la valeur.

Qu'est ce qu'avoir un droit ?
L'auteur reprend ainsi la distinction Hobbésienne que l'on trouve dans le chapitre XIV du Léviathan : « Le droit consiste dans la liberté de faire quelque chose ou de s'en abstenir, alors que la loi vous détermine vous lie à l'un ou à l'autre » (trad. F Tricaud, Sirey, 1971, p.129). Il rattache a celle ci les distinctions proposées par Hohfeld de « titres2, privilèges, pouvoirs et immunités ». Jean-Yves Goffi propose avec d'autres de substituer au terme « privilège » celui de « liberté » car il ne s'agit pas d'une « loi exceptionnelle faite en faveur d'un particulier » (p. 33) [Certes, au lieu de liberté on pourrait dire : privilège de fonction...] Cette liberté (liberty) n'est pas la liberté (freedom). On peut dire «  A a un titre à X, contre B » ou « B a une obligation, respectivement à A, de X ». Le droit ou titre de A est aussi un privilège d'accéder a X, contrairement à B il n'a pas l'obligation d'être à l'écart de X. Autrement dit « un privilège est la […] négation d'une obligation » (p. 35). Attention cependant une liberté ou privilège n'implique pas un titre : il n'y a pas « obligation à », mais « permission de ». Jean-Yves Goffi reproduit un schéma proposé par R. Scruton dans « A Dictionnary of Political Thought » à l'article « Jural Relation » (ici Duty est traduit par Obligation) :
Titre ou Droit        Liberté ou privilège
                      
Obligation ou Devoir    Absence de droit
« _Si j'ai un titre, alors je ne suis pas dans une situation d'absence de droit, et quelqu'un est dans une situation d'obligation envers moi.
_Si je suis dans une situation d'obligation, alors je ne jouis pas (ou plus) d'une Liberté car quelqu'un peu faire valoir un titre contre moi.
_Si j'ai une liberté alors je ne suis pas tenu par une obligation et quelqu'un est dans une situation d'absence de droit par rapport à moi, c'est-à-dire qu'il ne peu pas faire valoir un titre contre moi.
_Enfin si je suis dans une situation d'absence de droit, c'est  que je ne peux pas faire valoir un titre quelconque, ce qui signifie que quelqu'un a une liberté par rapport a moi. » (p. 37)
Pouvoir        Immunité ou exemption
                  
Assujettissement (liability)    Incapacité (disability)
« _Si j'ai un pouvoir, alors je ne suis pas dans une situation d'incapacité et quelqu'un est assujetti à mon pouvoir.
_Si je suis dans une situation d'assujettissement, alors je ne jouis pas d'une immunité, car quelqu'un peu exercer son pouvoir sur moi.
_Si je suis dans une situation d'immunité, alors je ne suis pas assujetti à un pouvoir et quelqu'un est dans l'incapacité (d'exercer son pouvoir sur moi).
_Si je suis dans une situation d'incapacité, cela veut dire qu'il ne m'est pas possible d'exercer mon pouvoir sur quelqu'un, lequel est alors dans une situation d'immunité. » (p. 41).
Ne pas oublier que tout ceci est pensée comme déclaration, il ne s'agit pas d'incapacité biologique ou même économique : Par ex. l'exonération d'impôt n'est pas une incapacité mais une immunité.
Jean-Yves Goffi rappelle bien que être hors du commerce c'est juste permettre des droits inaliénables que l'on ne peut pas nous échanger. Comme le droit à la vie qui est universel, présocial, absolu et inné. Universel car « de tous, opposable à tous », pré-social car il vaut dans « l'état de nature » [disons avant d'être en société], absolu car il ne peu pas se désaisir de ce droit, ou plutôt « irrévocable », innée c'est-à-dire qu'il fait partie de « l'équipement originaire » de chacun. Il est aussi titre et privilège, immunité et pouvoir (auquel on peu renoncer pour euthanasie).
Les animaux non humains ont des privilèges (ou libertés) à l'égard de tout, puisqu'il n'ont aucune obligation.
« en droit français, on considère un animal sauvage comme res nullius, c'est-à-dire comme un bien qui n'appartient à personne, mais qui peut être approprié par occupation (en droit civil, l'occupation est la simple prise de possession ; la cueillette, la capture sont des modes d'occupation). Mais si l'animal appartient à une espèce protégée, il acquiert une immunité […] contre ce mode d'acquisition de la propriété. Les animaux non-humain outil des droits (titres) ? Des droits immunités ? A t'on envers eux des obligations ? Doivent-ils être exempt de certains de nos pouvoirs ?

Obligations indirectes envers l'animal. (p. 49 à 80)
Dans ce chapitre l'auteur étudie la possibilité « d'obligation indirecte » envers l'animal c'est-à-dire une obligation de X vers Y qui n’entraîne pas pour Y la possession d'un « faire valoir », d'un « titre » qui permettrait d'exiger cette obligation (si c'était le cas, ce serait une obligation directe). Pour cela l'obligation devient plus flou, elle désigne un tiers élément (l'espèce humaine, la nature, Dieu, la grand-mère) récipiendaire d'un titre à la place de la chose directement concernée.
Jean-Yves Goffi analyse ces obligations relatives principalement à travers l'attitude de Thomas d'Aquin et de Kant. Le christianisme a eu des position ambigu envers l'animal ; Thomas et Kant sont d'accord sur l'exclusion de l'animal du monde juridique, il n'est pas un agent moral, l'un parce qu’il ne sont pas à l'image de Dieu, l'autre parce qu'ils sont des être de nature et non de liberté. Mais cela ne veux pas dire que l'on peut faire n'importe quoi d'eux. 3 types de considération sont envisagé : la Domination, l'Unité ou la Fusion, la Tutelle éclairée (Stewardship). Tous deux adoptent la tutelle éclairée pour des raisons différentes, Thomas, en raison d'une sensibilité qui peut-être une propédeutique, une voie qui guide à la compassion pour l'homme ; Kant, par respect de la dignité humaine car l'homme partage avec l'animal la possession d'une intention qui déborde la simple présence de matière.
Jean-Yves Goffi en déduit que pour eux : « en ce qui concerne les animaux, l'homme à le droit de les tuer, mais non de les faire souffrir, et de leur imposer un travail à condition qu'il n'excède pas leurs forces. Quant aux expériences cruelles que l'on pratique sur eux, elles sont méprisables si l'on les entreprend pour le simple profit de la spéculation intellectuelle, et si le but pouvait être atteint sans elles. Mais cela signifie qu'elles sont légitimes, pourvu qu'elles ne soient pas l'effet de simples spéculation, et que le but ne puisse être atteint pas un autre moyen » (p. 79)

Intérêt animaux ; Droits animaux (p. 81 à 110)3
Dans ce chapitre Jean-Yves Goffi tente d'étudier des philosophies qui défendent l'idée que les animaux ont des droits. Droits qui par ailleurs peuvent être défendu devant une cours de justice. Mais envisager qu'il puisse y avoir plainte ou protection n'est envisagé par les philosophe du droit de langue anglaise qu'avec 2 théories différente : celle des choix (1) et celle des intérêts (2). [A mon avis les noms de ces théories sont inadéquats]. Or la théorie du choix implique que le titulaire d'un droit aie des moyens cognitifs suffisants afin de déterminer « par ses choix, comment le titulaire d'une obligation corrélative devra s'acquitter de celle-ci » (p. 86) [C'est pourquoi nous pensons qu'il s'agit en fait d'une théorie gnoséocentrique et pas « du choix »]. HLA Hart indique ceci pour clarifier l'ayant droit : « tout être humain adulte capable de choix (1) a le droit que tous les autres s'abstiennent de coercition et de contrainte à son égard, excepté pour empêcher des actes de coercition et de contrainte ; (2) a la liberté (i.e, ne se trouve pas dans l'obligation de s'abstenir) d'entreprendre n'importe qu'elle action ds lorsqu'elle n'est pas coercitive, contraignante ou accomplie dans l'intention de causer un préjudice à d'autres personnes. » (HLA Hart, « Are the any Natural Rights ? », in Political philosophy,  A. Quinton (éd), op. Cit. p. 53)
En fait la théorie du choix exige tellement qu'elle refuserait des droits aux handicapés, aux enfants, a tout ce que la littérature recoupe sous le nom de « cas marginaux ».
_La théorie des intérêts diffère, elle soutient que la défense d'un droit exige de pouvoir établir des intérêts. Elle couvre la possibilité qu'une tierce personne défendent des ayants droits qui ne le peuvent pas. Elle accepte ce qui pour d'autres apparaît comme une dissymétrie : l'ensemble des ayants droits est plus grand que l'ensemble des sujets d'obligations. Jean-Yves Goffi cite Nelson qui dit ceci très bien « Sous la loi morale, tous les êtres qui ont des intérêts sont des sujets de droit, tandis que tout ceux qui, en outre, sont également capable de comprendre les exigences du devoir sont des sujets d'obligation. » Nelson, system of Ethics, p.136.
Mais tout le monde n'entend pas « intérêt » de la même manière et n'accepte pas du même coup le même ensemble d'ayant droit, Jean-Yves Goffi compare Nelson un néokantient critique et J. Feinberg un intuitionniste [autant dire un partisan des dogmes de l'époque]. Pour Telson intérêt est très large «  La faculté d'attribuer des valeurs positives ou négatives aux choses » (sys. Of Ethic p.97), alors que pour Feinberg la possession d'intérêt nécessite la possibilité d'avoir des « croyances » une forme de jugement qui n'est pas que le désir et la peine ou de comportement ou développement polarisé. Ceci restreint largement le cercle des titulaires de droits et retire les plantes, les animaux et même les êtres humains végétatifs [je ne partage pas l'avis que « les animaux » n'ont pas de croyances, les singes en ont certainement], la seule chose qui sauve leur existence c'est la responsabilité des humains qui ont des croyances et qui 1. reconnaissent leurs intérêts économiques, scientifique et sentimentaux et d'autre part 2. Une obligation envers les générations futures4 [ces considérations qui ne suivent pas de logique cohérente de raisonnement sont typique d'un intuitionniste].
En tout cas les deux théories des intérêts s'accorde sur la nécessité de la représentation modélisée et non directe de ceux qui ne peuvent pas établir eux même leurs intérêts.
Ce chapitre apporte d'autres éléments intéressant mais un peu décalé :
1.Un arguent qui consiste à dire que le peu qu'on les animaux non humain implique qu'il doit être doublement protégé car il n'ont que cela, pas d'autres compensations. Intéressant même si il me semble qu'il s'agit d'une compensation anthropocentriste (c'est nous qui pensons que c'est si peu, parce qu'on se dit qu'on est bien mieux).
2.La distinction de types d'intérêts. Geinberg n'en distingue que 2 des intérêts de bien être (welfare interests] et des intérêts ultérieurs (ulterior interest), la réalisation des ultérieure nécessite celle de bien être [Il aurait été intéressant de distinguer aussi des besoin, heu, intérêt vitaux, des intérêts de systèmes, et intérêts de substitution]. « Comme exemples typiques d'intérêts de bien être on a  la continuation de sa propre vie pendant une intervalle prévisible [conscientisme] ; la santé et la vigueur physique ; l'intégrité et le fonctionnement non empêché de son corps ; l'absence de douleurs ou de souffrances envahissantes ou de difformités grotesques ; une acuité intellectuelle minimale ; la stabilité émotionnelle ; l'absence d'anxiété et de ressentiment injustifiés ; la capacité de s'engager normalement dans des relations sociales parmi lesquelles des relations d'amitié ; un revenu minimal et la sécurité financière ; un environnement physique et social supportable ; et une certaine liberté par rapport à la coercition » (p. 103 et 104).
3. Ce chapitre contient une confusion entre les intérêts qui peuvent avoir des objets pas les humains (et oui!) et les intérêts que peuvent avoir les vivants pour eux même. Intérêt pour les objets en tant qu’œuvre d'art ou monument historique mais ils sont clairement indirect ! Alors que les intérêts des plantes par ex sont directs, elles les cherchent habituellement par elle même. Contrairement aux murs qu'il faudrait repeindre ou à la voiture réparée. Mais la justice confond actuellement tout ça comme « objet »... pour que la distinction soit claire les « besoins d'un objets » dépendent du projet de son utilisateur, le jeter ou le réparer ? Alors que ceux des vivants peuvent être accompli et sont en général recherché par eux même.
4. Le chapitre se termine par une accusation sur l'exclusion de l'argument de Feinber par RG Frey au titre que les croyances formulées sont des phrases et que par conséquent les animaux n'aurait jamais pu les comprendre ou ressentir.. Ce Frey est vraiment ridicule.

Les présupposés philosophiques de la libération animale. (p. 111 à 153)
Dans ce chapitre Jean-Yves Goffi semble dire que la plus importante considération de l’animal ou celle qui la fait connaître est lié à l'utilitarisme de P. Singer. Il veut expliquer sa démarche [ce qui l'entraîne malheureusement a un laborieux chapitre] et semble inquiet dans un premier temps des aprioris qui pourrait le déservir et qu'il va donc tenter de désamorcer, il égrène : l'utilitarisme ne cherche pas l'utilité pour elle même [comme si ça avait un sens !] mais parce qu'elle cherche l'obtention du plaisir ou du bonheur de tous ou au pire du plus grand nombre, à défaut elle prend une axiomatique plus « neutre » [et douteuse !] que celle du bonheur et dit qu'il veut maximiser la possibilité pour chacun de faire ce qu'il veut ! Il expose aussi la filiation de cette attitude de Singer en rappelant qu'il a été élève de Hare, un prescriptiviste, qui rejette les relativismes que sont pour lui le « naturalisme » [en fait une philosophie du langage !] et « l'intuitionnisme » [le sens commun d'un milieu particulier]. [Sa protection même par provision de l'utilitarisme l'emmène à rejeter une critique de Nietzsche faite a l'utilitarisme (p. 113) qui aurait dit : « les utilitaristes sont des gens estimables mais sans envergure, incarnant la bassesse plébéienne et anglaise des idées modernes ». Or précisément il critique d'abord l'utilité de l'utilitarisme (estimable, estimation, quantification) ce qui est en quelque sorte le renvoyer à sa propre question : « et vous quel est votre utilité ? » ensuite il critique le peu d'envergure et effectivement l'utilitarisme oublie en général le caractère et l'individu particulier pour le contraindre qui qu'il soit à suivre l'idéal d'un utilitariste particulier. Heureusement le conséquentialisme est plus conséquent !]. Hormis cela Jean-Yves Goffi semble tout de même connaître le sujet même si il le transmet mal. Il distingue l'axiologie que doit comporter toute théorie morale c'est-à-dire une théorie de la valeur qui établi les choses bonnes, désirable, mauvaise ; une déontologie qui établir l'obligation, prescrit, interdit... on pourrait parler de théorie de ce qui doit être visé, et de ce qui doit être fait (p. 115).
Il distingue les pures théories téléologiques (qui ont une visée) aux déontologiques. [sa distinction du ce qui « est bien fait » par opposition au « bon a faire » tombe toute fois à l'eau, certainement à cause de l'utilitarisme lui même : car l'utilitarisme peut-être employé par Dieu ou l’État et peut devenir indistinguable du pur déontologisme. Qui pourrait être présenté comme le fait de suivre une directive ou une « autorité »... en coupant la justification axiologique.]

La question est : peuvent-ils souffrir ? p.153 à 192
Singer avance que ce qui doit être pris en compte est la capacité de souffrir. « Si un être n'a pas la capacité de souffrir, ni de ressentir du plaisir ou du bonheur, alors il n'existe rien à prendre en compte » (La libération animale, p. 39), la non prise en compte de cette capacité chez les non-humains il l’appelle « speciesism » [alors qu'il s'agit ou pas d'adopter le pathocentrisme ! L'espèce n'a rien avoir la dedans] (forgé par R. Ryder sur le modèle de « racisme » et « sexisme », probablement 1ère occurrence en 1974 dans « The Ethics of Vivisection ») qui en français est parfois traduit espécéisme, espécisme ou encore spécisme.
L'antispécisme critique « le fait de ne pas prendre en compte les intérêts des êtres qui ne font pas partie de son espèce, ou de prendre en compte ces intérêts, mais en leur accordant un moindre « poids » dans la balance morale » (p. 162). Cette position est souvent confondu avec la négation de différence entre les espèces (qui est un débat à la fois épistémologique et éthique car besoins différents) ou encore que tout non-humain égale être humain alors que 1. Prendre en compte la présence d'intérêts ne signifie pas que tous les intérêts ont la même importance [mais alors qu'es ce que c'est que cette histoire de « poids »] ; 2. La considération égale des intérêts n'est pas l'égalité de traitement [mais alors quel intérêt, c'est juste pour culpabiliser ? Faire de la mauvaise conscience ? On en a conscience mais on en tient pas compte ?]. Singer refuse de dire que les animaux sont égaux aux être humains, sauf pour certains cas marginaux. Il avance par ex : « Il n'est pas arbitraire de soutenir que la vie d'un être possédant conscience de soi, capable de penser abstraitement, d'élaborer des projets d'avenir, de communiquer de façon complexe, et ainsi de suite a plus de valeur que celle d'un être qui n'a pas ces capacités » (La libération animale, p. 55) [pour Singer, même si vous tenez plus a votre enfant handicapé qu'a un autre singe qui se trouve la, il faudra préférer cet autre singe]. Il avance d'ailleurs que « les animaux ne peuvent pas penser, ni raisonner, de sorte qu'ils n'ont pas le concept d'eux-même, ni de conscience de soi. Ils vivent d'instant en instant et ne se considèrent pas comme des entités distinctes, dotées d'un passé et d'un futur. Ils ne sont pas non plus autonomes, n'ont pas la capacité de choisir comment mener leur vie. » (Practical Ethics, p.63) [hé oui, ça paraît incroyable, mais l'utilitariste peu lire dans les pensées et intention des autres, y compris des autres espèces].
Mais comment reconnaître la souffrance en dehors de notre conscience et à l'intérieur d'une autre espèce ? « M. S Dawkins, met en garde contre le risque de diagnostiquer la souffrance là ou elle n'existe pas ou de la négliger là ou elle n' pas un visage humain » (p. 164 → « La souffrance animale ou l'étude objective du bien être animal » [1980 ; 1983 fr] éd. Point Vétérinaire).
Les pathocentristes se replient alors sur la présence d'un système nerveux.
Mais nous sommes des être sensible comment pouvons nous envisager la vie d'un être non sensible et surtout comment cette vie sera modifié par les conséquences de nos actions.
En tout cas, la proposition la plus table de Singer pourrait être « utilitarisme hédoniste et conception générale pour les non-personnes, utilitarisme de la préférence et concept limité à l'existence préalable pour les personnes » (p. 174). Le problème étant la limite entre personne et non personne. Toutefois c'est un problème mineur à côté du constat critique de HLA Hart sur l'utilitarisme de la préférence, car ce qui a une valeur intrinsèque dans ces proposition n'est pas le porteur des préférences, mais les préférences. Bref : si tuer une personne permet d'en sauver 10 autres. On tue. Quelque soit la personne !
P.Singer va tenter de se sortir de ce problème... mais au prix d'un apparent abandon de l'utilitarisme au profit d'une théorie de la valeur de la vie. Une vie qui a une valeur plus ou moins forte pour la personne en fonction de l'achèvement du sens qu'il s'était donné à réaliser grâce à elle. L'élément majeur de cette thèse consiste à distinguer le court terme du long terme, l'effort satisfait de l'effort accompli sans jamais obtenir satisfaction.

R.M Hare dans « Moral Reasoning about the Environnement » art. Dans Journal of Applied Philosophy, [1987] « distingue 3 sortes d'entités dont on peut dire qu'elles ont une valeur :
alpha : les entités qui ont une valeur parce qu'elles ont une valeur à leurs propres yeux (typiquement les êtres humains adultes mais aussi certains animaux, et Dieu s'il existe).
Béta : les entités qui ont une valeur en elle-même aux yeux d'autres entités (typiquement des objets inanimés qui peuvent être à l'origine de certains types d'expérience ; certainement aussi – R.M Hare n'envisage pas le problème – les très jeunes enfants aux yeux de leurs parents).
Gamma : les entités qui n'ont pas de valeur à leurs propres yeux et qui n'ont pas de valeur en elles-mêmes aux yeux d'autres entités ; elles ont alors une valeur instrumentale (typiquement certains artefacts mais aussi certains objets naturels : R.M. Hare propose l'exemple des moissons et du gravier). » (p. 183) [Pourquoi ce Béta et pas la proposition d'une reconnaissance d'une valeur en elle même, non par conscience de soi, mais par preuve de l'organisation du monde de l'organisme pour lui même ?].
Autre point intéressant la distinction internaliste/externaliste sur l'origine de la morale, Singer et Hare sont internaliste c'est-à-dire que la motivation pour agir moralement est selon eux garantie par la vérité des propositions éthique elles-même, alors que l'externalisme pense à une sanction psychologique nécessaire [pour moi cette distinction est banale, je voie pas pourquoi psychologie serait externe et vocabulaire interne ! On peut-être plus précis sur ces question et mon avis est que c'est avant tout affectif, mais pas seulement].

Droits animaux et valeur inhérente p.193 à 232
Présente à travers Tom Regan (inventeur entre autre de l'expression fascisme environnemental dans The Case for Animal Right p.362 et 396) une approche non utilitariste, critique envers l'utilitarisme. Tom Regan est déontologiste et défend la reconnaissance des sujets d'une vie qui entraîne plus qu'une simple considération : des droits. Il distingue valeur inhérente et valeur intrinsèque (p. 209) : « La valeur inhérente des individus qui sont des agents moraux doit être conçue comme étant distincte de la valeur intrinsèque attachée aux expériences qui sont les leurs (par ex. leurs plaisirs ou la satisfaction de leur préférences) ». [The Case for Animal Right, p. 235] « la valeur inhérente d'un individu est incommensurable avec la somme des valeurs intrinsèques qui peuvent l'affecter ; elle est, en second lieu, incommensurable avec les valeurs intrinsèques dont peuvent bénéficier les autres individus. » (p. 209). Avoir une valeur inhérente est un droit inaliénable, inné, accordé à tout sujet-d'une-vie mais n'est pas sujet d'une vie tout ce qui ont une vie, il faut aussi qu'ils soient « sujet » : « Des individus sont sujets d'une vie s'ils ont croyances et désirs ; perception, mémoire et sens du futur comprenant leur propre futur ; une vie émotionnelle en même temps que des sentiments (feeling) de plaisir et de douleur ; la capacité d'initier une action orientée vers la satisfaction de leurs désirs ou vers la réalisation de leurs buts ; une identité psychophysique à travers le temps ; et un bien-être individuel, en ce sens que la vie dont ils ont l'expérience leur réussit ou non, ceci étant logiquement indépendant de leur utilité pour les autres, ou de l'intérêt que les autres peuvent prendre à leur égard. » (Tom Regan, The Case for Animal Right, p. 243).
Singer et Regan « se distinguent nettement : pour le premier comme pour le second (si l'on interprète de façon non restrictive la notion de valeur inhérente), la sensibilité marque la frontière de la prise en considération morale. Mais pour le premier, cela signifie qu'on doit être pris en compte impartialement, à titre de donnée, dans la grande machine à maximiser les utilités. Pour le second, cela signifie au contraire qu'on à le droit (à charge pour quelqu'un d'autre de le faire valoir dans le cas des patients moraux) de ne pas être considéré seulement comme une donnée sur laquelle la machine opérera. » (p. 213-214).
Les zoocentristes ou exentionniste-de-la-première-période comme Feinberg, Singer et Regan ont chacun un regard différent sur « l'environnement » ou les vivants de seconde zone. Feinberg reconnaît qu'on peu les approcher plutôt des vivants qui ont des droits car besoin en eux même, que des chose qui ont des besoins « grâce aux autres » mais arrête ici sont analyse car pas de connaissance. Elles auraont les même droit que les choses : droit indirect du aux générations futures ou pour des raisons esthétiques ou scientifique. Singer reconnaît que les autres vivants sont concerné mais que les considérations ne leur sont pas dues pour autant ; il n'est pas indifférent d'agir contre l'environnement, mais comme le dommage ne peut pas être évalué les seules obligations que l'on peu avoir envers eux sont indirectes. Regan, enfin n'est pas pathocentriste et reconnaît que l'humain n'a pas a interférer pour sauver l'entiereté des non humains des souffrances que leur ferait subir les non-humains qui les mangeraient habituellement. En ce sens sa position est plus cohérente que Singer qui se pose la question en disant qu'au final il n'y a pas à le faire alors que sa logique le voudrait [ce qu'accompli au final un David Pearce jusqu'au bout grâce à l'ingénierie du paradis : nourrir les prédateurs d'autre chose sans douleur et qui permet une vie plaisante], ce qui prouve comme le remarque Callicott sont absurdité impraticable. Regan est à la limite d'accepter de reconnaître un bien propre a tout ce qui existe voir même a l'inanimé, mais il sent que quelque chose ne va pas, même si on se contente des vivants, il est géné par l'idée d'attribué une attention à une cellule cancéreuse [elle aura pourtant certainement un bien propre, et même une excellente technique, qui permettrait de dire a une « bonne pratique », mais ça ne signifie à notre avis pas pour autant qu'elle est une bonne chose et qu'elle doit être respecté, mais pourquoi ? C'est la qu'il faut admettre que tous les vivants ne se valent pas quand ils sont destructeurs. Sinon il n'y a pas de respect de se débarrasser de quelque chose qui ne nous agresse pas. Une araignée qui reste à distance ; on peu la déplacer cependant en essayant d'y nuire le moins possible]. Regan reconnaît l'aporie, les limites de sa voie, mais elle est conforme au limite d'un intuitionnisme qu'il assume. Sa théorie est au moins bonne pour lui.

Les animaux des écologistes p. 233 à 273
Jean-Yves Goffi étudie le traitement éthique de l'environnement, à travers 2 auteurs, le biocentriste Paul Taylor et l'écocentriste Callicott. Il écarte les approches types écologie profonde d'Arn Naess et de ceux qui s'en inspirent (G. Devall, B. Sessins, D. Lachapelle, F. Mathews, W. Fox, L. Johnson).
Le biocentrisme de Taylor attribut une importance a tout organisme vivant mais des droits uniquement aux humains, d'obédience Kantienne, il transplante l'éthique de la personne en éthique de l'environnement.
Les agents moraux sont rationnels uniquement ; il faut qu'ils puissent former des jugements sur le juste et l'injuste, délibérer, prendre des décisions justifiée moralement, agir selon des règles. Il a des obligation et des responsabilités. Les autres vivants, plantes comprises sont des sujets moraux. On peut-être l'un et l'autre comme les seuls adultes humains moraux. « Puisque tous les êtres vivants ont un bien qui leur est propre, et que la réalisation de celui-ci est le but central de leur vies (même si ce but n'est pas une fin poursuivie de façon consciente), qu'ils aient l'opportunité de chercher à obtenir ce bien est aussi important pour eux, que l'est pour nous l'opportunité de chercher à réaliser nos valeurs choisies de façon autonome » (Respect for Nature ; a Theory of Environnemental Ethics, p. 262)
Les règles qu'il essaye de transposer sont la protection contre ce qui pourrait détruire ou nuire gravement, protéger contre ce qui empêche la réalisation de son bien propre, permettre des relation interpersonnelles justes, assurer une répartition équitable des ressources (afin que chacun puisse s'affirmer ce qui est impossible sans ses besoins essentiels).
Callicott a une approche plus juste encore, nous sommes dans une « grotesque civilisation mécanique » ou la pullulation de l'humain excède trop5. Mais il a joué le mauvais rôle en se faisant connaître d'abord par une polémique contre les autres courants (Animal Liberation : a Triangular Affair) qu'il a nuancé par la suite6. [On lui reproche de trop considérer les plantes et les eaux : si il faut en prendre soin comme du reste, alors nous ne pourrions plus boire, ni manger ? Mais Callicott ne défend pas les plantes et les eaux, mais la communauté biotique, ce qui est différent]. Pour lui, comme pour Aldo Léopold « Une chose est juste lorsqu'elle tend à préserver l'intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique. Elle est injuste lorsqu'elle tend à faire autre chose » (The Land Ethic, p. 224 – 225). Ce principe général est inclus dans celui des relations énergétiques entres vivants que Lépold décrivait « par l'image de la pyramide : à la base de la pyramide sont les sols, l'étage immédiatement supérieur est constitué par les plantes ; puis viennent les insectes, les oiseaux et les rongeurs, et ainsi de suite jusqu'aux grands carnivores. Au sein de cette pyramide, les relations dominantes sont les relations trophiques ; les membres de chaque strate se nourrissent des membres de la couche inférieure et fournissent de la nourriture aux membres de la couche supérieure. Les plantes absorbent l'énergie du soleil, les chaînes trophiques conduisent cette énergie de plus en plus haut dans la pyramide ; la mort et la pourriture la reconduisent jusqu'aux sols. La tendance de l'évolution est d'élaborer et de diversifier les strates qui constituent cette pyramide, en rendant les chaînes alimentaires toujours plus longues et plus complexes. »
Il critique les pathocentristes car la douleur est une « méthode merveilleuse, affûtée par l'évolution pour fournir des informations organiques importantes » (Animal Liberation : a Triangular Affair), disciple de Aldo Leopold, sa démarche holistique lui fait considérer la communauté biotique comme un organisme ou il ne faut pas empêcher la douleur coûte que coûte. Sa position a heureusement évolué d'un dangereux platonisme interspéciste a celle d'un communautarisme. Non pas simplement politique, mais terrien.
Il distingue une valeur inhérente d'une valeur intrinsèque et reconnaît la source de toute valeur comme anthropogénique, mais non anthropocentrique.
Callicott revendique le rapprochement avec les sentiments moraux de Hume/Darwin (a ce titre Jean-Yves Goffi le rapproche de l'émotiviste J.O Urmson ou d'un sentimentaliste comme J.L. Mackie. Il fait cette précision, car il pense qu'il peu y avoir confusion en citant Hume, car il ne s'agit pas de partager ses objectifs éthiques).
Callicott pose donc qu'il y a une condition biologique de la morale qui est individuelle, mais en tant que biologique, elle est présente en germe dans l'ensemble des vivants. Ceux-ci sont par ailleurs tous lié entre-eux à travers l'histoire de leur évolution et de leur interactions.
Enfin, malgré les mauvaises interprétations de certains, l'éthique environnementale de Callicott, ne s'oppose pas a d'autres éthiques. Les communautés aux quelles nous participons peuvent se cumuler. Et en cas de conflit, il indique qu'il faut préférer la communauté dont on est le plus proche [j'aurai dit celle qui nous affecte le plus, ce qui n'est pas la même chose car au lieu de communauté abstraite, on peut-être plus affecté par son animal famillier, que par autre chose]. « Ainsi, au lieu d'annuler l'éthique sociale qui nous est famillière, l'éthique de la terre crée de nouvelles obligations, moins urgentes, envers de nouveaux êtres qui nous sont moins intimement apparentés. Ainsi, nos obligations envers la famille et les amis – et envers les droits de l'homme et de façon générale le bien être de l'humanité – viennent en premier. » (The Search for an Environnemental Ethic) [Mais alors comment se soucier d'éléments qui pourrait s'avérer prioritaire de manière non-individuelle, mais sociale, comme le processus de maintient de la biodiversité ? A mon sens il faut distinguer, ce vers quoi nous tendons naturellement de ce vers quoi il faudrait tendre, hors Jean-Yves Goffi semble avoir oublié que Callicott proposait effectivement un objectif normatif a l'éthique. Il faut de même distinguer une communauté a laquelle nous appartenons de fait, d'une communauté dans laquelle nous pensons qu'il faut rester. La communauté biotique ne constitue pas un agent moral en soi, mais un patient à préserver. La ou je suis d'accord, c'est que pour générer une communauté politique soucieuse et capable de régler le problème que pose par ailleurs Callicott, c'est qu'il y a des choses à faire qu'il n'expose jamais, comme faire en sorte que les humains prennent soin et attention de ce qui est vivant en plus de leur propres besoins. Et pour réaliser cela, il faut qu'ils évoluent avec eux, proche d'eux. Car ce n'est pas la rationalité qui permettra ce soucie].

Conclusion. p. 274 à 287
Jean-Yves Goffi reconnaît qu'il n'est pas viable de pacifier toute la nature, et que la distinction sauvage domestiqué a ce titre se révèle importante. On ne peu pas traiter les uns, comme les autres. Étant donné que la Terre est largement anthropisé aujourd'hui, « pour l'animal sauvage, ce sont des immunités permettant d'exercer des libertés (au sens de Hohfeld) qui doivent prévaloir. » Ce qui ne signifie pas déïfication de la nature et/ou abaissement des humains.
Pour les animaux domestiques, il faut observer que si une part peut-être éviter par refus « d'aller au zoo, au cirque ou de devenir chasseur », une autre pose problème, comme celle de l'expérimentation animale (parfois rendu obligatoire par ex. avant d'être tenté sur des humains) [Jean-Yves Goffi défend l'idée que la connaissance d'une chose mauvaise, par notre non participation, entraine sa disparition. Hors ce ne sera pas le cas du zoo par ex. Le zoo, comme d'autres activités sont le produit d'un système, de l'activité d'une organisation, et pas le produit d'une volonté individuelle. Nous sommes dans une société, pas seul dans la forêt !]. Jean-Yves Goffi la justifie par ailleurs comme moyen de faire progresser la connaissance scientifique contrairement a l'exhibition d'animaux « savants » [Si l'on sera d'accord sur les animaux savants, on ne peu s'empêcher d'indiquer l'argument de Francione : si l'on nous propose de faire une expérimentation sur nos parents ou grands parents avant de la faire sur nous même, dira t'on qu'elle est pourtant nécessaire pour la progression de la connaissance scientifique ? Non. L'acte de faire l'expérience sur les uns plutôt que les autres, n'est pas qu'un choix scientifique, mais un choix moral]. Il note toute fois avec Luria (S. E. Luria, Biological Aspects of Ethical Principles) que les animaux non-humains de laboratoire non seulement ne peuvent apprécié le gain de connaissance acquis par l'expérience, n'en bénéficie pas, mais n'ont même aucune contrepartie [Une grande partie du problème que rencontre en fait les défenseurs des animaux non-humains et due au scientisme qu'ils peuvent plus ou moins partagé, qui entraine chez eux l'acceptation de l'idée de pratique nécessaire et se faisant, d'une dose acceptable d'expérimentation et de souffrance. Les analystes se perdent alors en conjoncture et cherche la méthode qui permet d'éviter le plus de souffrance, au lieu de critiquer le système lui même qui est en fait celui qui laisse plus ou moins de marge de manœuvre pour éviter la souffrance. Jean-Yves Goffi dit qu'on peu éviter de « provoquer une souffrance évitable » or précisément elle ne sont évitable que par rapport a quelque chose qui dit qu'il faudrait la faire normalement. Et qu'elle est ce normalement qui dit qu'il faudrait faire l'expérience, si ce n'est le système lui même ? Enfin et par contre sur le poid de cette question dans les débats sur les souffrances faites aux animaux, nous ne pouvons que partager l'avis de Jean-Yves Goffi, l'expérimentation animale, si l'on devait faire un classement, n'est pas la pratique qui cause le plus de tort aux animaux. Mais elle en fait partie].

samedi 17 décembre 2011

La culpabilisation (culture & pouvoir)

Il y aurait beaucoup de chose à dire sur le sujet. Mais je me rends compte que si je me fis à l'ampleur réelle que devrait prendre le traitement de chaque sujet, je finirai par ne plus en parler, car je me dis : "ça va être incomplet", "ce n'est pas satisfaisant". Et c'est vrai ! Mais en même temps, peu de monde prend l'habitude de lire beaucoup, alors autant écrire peu et de préférence efficace (comme Tchouang Tseu ;) ).


Sur la question de la culture et du pouvoir il y aurait beaucoup à dire. Nussbaum a bien vue l'ampleur d'une difficulté que Zizek à su rendre plus populaire, sans pour autant apporter de nouveaux éléments. Chaque pouvoir trouve ce qui l'arrange dans la culture et la tire vers lui.

Si vous êtes contre le gavage des oies, on vous reprochera d'être contre la culture française. Évidemment personne ne défendra ouvertement la torture de ces vivants ! Surtout a l'approche de Noël.
Vous savez le moment ou des enfants Chinois fabrique des objets pour d'autres enfants... Et la on vous reprochera d'être contre Noël, pas d'être contre l'exploitation.

Mais je voudrais aborder un tout autre sujet. J'avais rédigé un manifeste, quand je le relis aujourd'hui, je me rends compte qu'il est trop largement inspiré de l'écologie profonde d'une part, mais surtout de l'aspect culturel et moralisateur.
Il faut nier la culture et la morale ? Non. Mais ce n'est pas une arme stratégique quand on ne domine pas les autres, et même entre activistes cela peut s'avérer redoutable.
Bien sur il faut un changement culturel, un changement de nos pratiques quotidiennes, une révolution de la vie quotidienne (ce que les situ comprenais par poésie), mais entre activiste le risque est celui du purisme, a qui sera le plus révolutionnaire et le plus radical. Et dans les mains du pouvoir c'est la logique de la culpabilisation (le pétrole est chers ? Vous n'avez qu'a prendre le vélo. Dixit une sinistre au gouvernement), vous êtes contre le gaz de schiste ? Vous voulez donc manger cru (que les crudivores ne s'offusquent pas : il n'est pas question de critiquer ceux qui mange cru, mais bien ceux qui oblige a un régime alimentaire particulier au lieu de laisser le choix). Vous êtes contre le nucléaire ? Vous voulez revenir à la bougie (remarque dans le même sens, pour ceux qui aime la bougie).
C'est pourquoi, il est beaucoup plus stratégique quand on fait de la politique, de ne pas revendiquer le changement de pratiques quotidienne comme objectif politique. Le changement culturel est un moyen. Un moyen par ailleurs qui a son efficacité, et qui est nécessaire pour ne pas répéter ce que l'on nous assène depuis l'enfance. Mais il peut aussi se retourner contre vous. Parce que la priorité c'est le changement du système. L'acte révolutionnaire. Sans quoi, les libéraux continuerons de cultiver leurs zoos. Un zoo dans lequel il domine l'illusion que tous les modes de vies se valent et qu'ils sont tous acceptables. Il y a le carré des anarchistes, le carré du parc décroissant. Chaque animal politique a sa place, et il ne reste qu'a édicter des règles pour ce parc humain.
Quand on trouve du bio dans un supermarché, ce n'est pas parce que le supermarché apprécie le bio, mais pour diversifier, élargir sa clientèle.

C'est l'organisation sociale et technique qu'il faut critiquer. L'urbanisme, l'organisation rationnelle du travail, la civilisation, le système, la machine-travail planétaire. C'est parce que les villes sont établis sur de grande distances que les populations sont favorisé à prendre un moyen motorisé plutôt qu'a la parcourir a pied. C'est parce que chacun regarde la télévision chez soi et que les voitures occupent les rues, qu'il y a de l'insécurité : nous ne sommes plus là. Nous avons laissé la ville se déshumaniser, et la Terre se dévitalisé en général, pour laisser place à l'industrialisme et ses belles mécaniques.

En disant cela, je sais que je tranche un peu dans le paysage critique, ou il y a un débat sur la place que l'on accorde aujourd'hui a la servitude volontaire. On peu croire que je dis : il n'y a pas servitude volontaire. Or, je ne dis pas cela, je dis si il y a servitude volontaire c'est parce qu'il y a une organisation qui encourage, félicite, ordonne, canalise, nos vies et nos pratiques. C'est une question de priorité. Il faut d'abord pointer la nécessité destruction de cette organisation. Pratiquer l'action directe contre l'extrême violence banalisée du système.

jeudi 15 décembre 2011

« Vous n'êtes pas qualifié pour traiter ce sujet »


« Vous n'êtes pas qualifié pour traiter ce sujet »

Quand on critique les nanotechnologies, les OGM, la géo-ingénierie, la biologie de synthèse, les projets scientistes de société (comme ceux de Zeitgeist), les utopies fondée sur l'informatique... Bref, partout ou je crois avoir affaire a un scientisme, on m'oppose parfois un déni d'opinion. « vous n'êtes pas scientifiques, vous n'êtes pas expert, vous ne pouvez pas parler de ces sujets ».
Et comme la société se base de plus en plus sur ce genre de technique, d'ici peu (si ce n'est pas déjà le cas), vous n'aurez plus rien le droit de dire sur quoi que ce soit. Le revers de ce problème fait parti d'un projet qui peut-être positif : fondé une société qui sur les questions vitales reste fonctionnelle avec des techniques que tout le monde peu fabriquer ou réparer soit même.

1.Désarmer les scientistes
L'objectif de la science, n'est pas la vérité, en tout cas pas au sens courant du terme. Elle est avant tout une méthode : élaborer un savoir rigoureux. La science c'est ça. Le savoir scientifique c'est quoi ? C'est la qu'intervient la question de la vérité. Pour distinguer un savoir scientifique de quelque chose qui ne l'est pas, il y a un enjeu sur ce que signifie la vérité.
Tout d'abord, j'écarte l'idée qu'une théorie peu se vérifier par l'expérience pour partir d'un enjeu pratique : vous avez réalisé une expérience... mais pour expliquer le résultat différentes théories sont possibles. Comment choisir ? C'est la qu'apparaissent les différents critères sur ce qu'est la vérité.
_Fécondité (les nouveaux problèmes ou raisonnements qu'elle apporte).
_Exactitude,
_Simplicité (ou beauté)
_Amplitude (ce qu'elle permet de comprendre parmi ce que l'on ne comprenais pas)
_Pragmatisme (ça fonctionne !).
A chaque fois, il y a un enjeu sur ces critères. Chacun les organises comme il le veut, mais on y échappe pas. Ces critères distinguent en fait ce que l'on attend de la science. Si on attend qu'elle permette des prédictions, ou que l'on puisse répéter l'expérience, on optera en faveur de telle ou telle explication.
Mais quand vous êtes Historien, par exemple. Vous faites de la science, mais es ce que vous allez chercher la prédiction ? Un ensemble de pratique classée à pseudo-scientifique (parapsychologie, cryptozoologie et j'en passe), pourrait être reconnu comme science, au même titre que l'histoire a condition qu'elle en garde le même objectif : description de ce qui s'est passé, et pas prédictibilité ou discours type ontologique (la réalité du monde c'est ceci etc...).
Toute science a inévitablement un présupposé métaphysique qui est nécessaire pour elle dans la mesure ou il définit aussi son objectif. Le conventionnalisme est une philosophie des sciences qui permet d'accepter de vivre avec ce problème : nos sciences sont fondées sur des conventions.

2. Ce que les scientifiques veulent, n'est pas ce que société veux.
L'objectif d'une société n'est pas d'apporter des prédictions, ou des connaissances historiques, mais de permettre de vivre ensemble. Cela ne veux pas dire qu'elle s'oppose aux idées précédentes, mais que ce n'est pas sa préoccupation première (son télos).
Malheureusement beaucoup de critique des OGM, des nanotechnologies etc... ne voyent pas la différence, et pense que pour critiquer ces « objets » il faut apporté des arguments scientifiques (il faut dire que c'est aussi ce que la loi exige...), alors qu'il faut en fait apportés des arguments politiques. L'objectif n'est pas de dire que les scientifiques ont faux, ou tort, ou que leur science ne fonctionne pas. Mais de dire, ce n'est pas avec cette pratique que nous répondrons au problème de société que nous rencontrons.
Malheureusement, je continue à voir des critiques des OGM dire : c'est dangereux pour la santé, pour l'environnement etc... OR c'est invérifiable quand vous n'êtes pas scientifiques. Par contre, l'on peu dire : la propriété sur le vivant est néfaste pour la possibilité de chacun de produire ce qu'il veut manger. L'argument tient très bien politiquement, et il suffit. Le problème c'est que les exploiteurs ne veulent pas l'entendre. Mais ça c'est une autre histoire.
Les scientistes n'entendront rien a l'argument, d'autant qu'il existe aussi des scientistes en politique (en général des marxistes orthodoxes) qui lorsqu'ils entendront cela vous dirons : vous voulez la science prolétarienne ? Ce qui signifie en gros refuser la génétique, comme Lyssenko, en disant qu'elle n'est pas une vraie science. Or le discours que je tiens est différent : le problème n'est pas de dire vrai ou fausse science, mais conséquences politiques de la pratique (que peu plus ou moins transporté les scientifiques avec eux). Par ailleurs, on a connu aussi l'eugénisme. A son moment de gloire l'eugénisme reposait sur de vrai théories scientifiques... on accepte couramment aujourd'hui de reconnaître que la pratique était néfaste. Confondre description, ou même prédiction, avec prescription a mené a toute sorte de choses atroces.

3.Nous ne sommes pas obscurantiste.
L'accusation arrive assez vite. Si l'on s'exprime en faveur d'un moratoire pour les OGM ou les nanos, ou le nucléaire, on nous réplique : vous voulez retourner a la bougie. Vous êtes contre la science (une autre variante consiste à culpabiliser, mais je n'en parle pas ici [vous êtes contre les gaz de schiste ? Alors vous voulez mangé cru?]).
Or il existe, ce que j'appelle des moratoires invisibles. Les budgets distribués pour faire des sciences sont donnés par les industries et les gouvernements. Ces budgets ne sont pas répartis au gré du vent, mais concerne certaines sciences (par exemple les nanos) plutôt que d'autres. Ainsi le discours de « sauvons la recherche » est complètement frauduleux s'il n'éclaire pas les différentes recherches et qui se contente de demander une hausse du budget recherche. Le fait que certaines sciences n'est pas de budget, va les empêcher de faire de la recherche, c'est cela que j'appelle un moratoire invisible. Et au lieu de reprocher a la population de faire des demandes visibles de tous et qui doivent passé devant la justice, pour obtenir un moratoire, on ferait mieux de regarder ces moratoires organisé par les orientations budgétaires.

Enfin, et pour faire rapide (désolé de cette rédaction peu rigoureuse), ces questions même réglée, n'empêche pas le pire. C'est la société, l'organisation sociale en général qu'il faut changer, et pas un petit bout en particulier, qui pourrait donner l'illusion d'une avancé temporaire... pour découvrir plus tard l'actualité d'une récupération de nos combats.

Notes
Pour ceux qui sont intéressés par les aspect épistémologiques de ce sujet, je leur conseille (un des livres du professeur qui a accepté de suivre mon sujet que j'avais fait en 2007 sur les nanotechnologies) :
Anastasios Brenner, Raisons scientifiques et valeurs humaines
Il y a aussi une émission de radio où Anastasios est questionné, mais je trouve que l'animateur n'arrive pas bien a voir la continuité du sujet, et part un peu dans tous les sens.