samedi 31 mars 2012

L'earth hour... climax de l'écologie libérale et actualités du 26 au 31 Mars

Beaucoup de monde en parle, et n'hésite pas a employer la forme impérative :
"Samedi, à 20H30 éteignez toutes les lumières pour l'Earth Hour" ! C'est un ordre, l'ordre du libéralisme réellement existant.

C’est tout ce que peu faire le libéralisme face au problème écologique, puisqu’il en est la cause actuelle la plus forte. Malheureusement j’entends déjà : ce n’est pas les lumières qu’il faut éteindre, c’est les centrales ! Pas faux, mais il faut s’organiser afin de ne plus avoir besoin de ces quantités immenses d’énergies. C’est l’organisation actuelle qui de part sa conception centralisée, pensées pour les industriels, servie par un État, et le tout au service d’une société marchande et consummériste, ne peu mener qu’aux problèmes énergétiques que nous rencontrons. C’est inévitable. Si ce n’est pas le nucléaire, ce sera les gaz et huiles de schiste, et si ce n’est pas eux, ce sera encore (comme au Japon et ailleurs, dans les pays qui s’éloigne du nucléaire) des quantités d’extraction polluante phénoménale (le charbon est très polluant, les dangers sont juste différents de ceux du nucléaire).
La seule conception écologique du libéralisme est autoritaire. L’écologie apparaît sous la forme de la tyrannie éclairée [1]. Dans la pratique le problème a commencé avec les expulsions de populations indigènes pour la préservation de la diversité génétique au profit de l’ingénierie génétique. Ou encore, comme en amérique du sud, ou on installe des éoliennes sans questionner la population, la privant d’un usage commun des terres [2]. Nous n’en connaissons que la partie la moins pénible. Aujourd’hui pendant qu’on nous ordonne d’éteindre les lumières, on nous ordonne en même temps d’accepter les plate-formes de pétrole de schiste en méditérannée ou ailleurs.
Le libéralisme s’accompli dans la mise en place d’un zoo géant des modes de vie, ou le questionnement des outils de productions, puis de leur gestion est un interdit. Chacun y est culpabilisé et réduit au « consom’acteur » : Vous avez qu’a manger bio, végé ou végan, ou arrêter votre contrat EDF et rejoindre énercoop... Tant que vous ne questionnez pas l’organisation elle-même, que vous n’attaquez pas les champs d’OGM ou les pilônes THT [3] (qui permettent le transport de l’énergie nucléaire), tout va bien.

Notes :
[1] La proposition de la « tyrannie bienveillante » existe vraiment chez Hans Jonas, (p. 200 [250] du Principe Responsabilité) alors que beaucoup l’érige en apôtre des « générations futures »... on imagine ce qu’il leur réserve.

Actualité du 26 au 31 Mars

Eau
Cycle du carbone - Climat
Les événements climatiques extrêmes, nouvelle réalité
Sécheresses, chaleurs et pluies intenses seront plus fréquentes dans l'avenir, selon le Giec Le changement climatique est sur le point de devenir irréversible
Sur le web du ministère de l'Ecologie : une recherche permettant d'apprécier localement le réchauffement climatique.  
Emissions de CO2 : les Etats-Unis imposent des normes à leurs centrales

Réduire les émissions de méthane pour retarder le changement climatique:
 Non à l'exploitation des hydrocarbures en Méditerranée. Signez.
CHINE - Les grandes manœuvres dans le gaz de schiste
Approfondir et Hors classement

dimanche 25 mars 2012

Fracturation Hydraulique - Nucléaire - Actualités du 21 au 24 Mars 2012


Le retour des luttes contre la Fracturation Hydraulique

L'actualité de la fracturation hydraulique indique le peu de confiance en Sarkozy. Le sujet de la fracturation hydraulique revient sur le tapis. Au delà du sujet lui même, il est intéressant de noté qu'il revient avant les présidentielles. Cela signifie que les industriels du domaines ne croient pas eux-même en une victoire de Sarkozy, et préfère tout tenter avec lui tant qu'il est pouvoir, que risquer d'avoir quelques difficultés supplémentaires avec un autre candidat. Le sujet étant très polémique, on aurait pu s'attendre a ce qu'il sorte après les présidentielles ou durant les vacances d'été, pendant que les gens ne sont pas sur le terrain, comme cela arrive souvent avec ce genre de sujet.
C'est la lutte qui fait le progrès, et pas les dominants. De toute façon, quoi qu'il en soit, ce n'est pas le peu de politique que fait la classe politique qui change quoi que ce soit. Cela a toujours été les luttes mené par la population qui ont fait bouger les lignes sur ce sujet. Certain-e-s, malheureusement aliéné par eux, croient qu'il faut demander leur avis à cette classe... comme s'il n'était pas au courant du sujet... S'ils ne sont pas sur le terrain avec nous, c'est qu'ils ont autre chose à faire. Autrement dit, qu'ils n'ont rien a faire de ce qu'il nous arrive dans ce domaine.
Les journalistes à la botte. Si je parle de ce sujet toutefois, c'est que je suis consterné par son traitement par les journalistes : un manque total d'argument. Qui n'est pas un hasard. En effet, ces derniers sont eux aussi plus souvent du côté de ceux qui tiennent le baton, plutôt que de ceux qui reçoivent les coups. Ils savent très bien que la population générale, n'aime pas la fracturation hydraulique, mais ils connaissent plus les arguments des industriels que ceux qui les combattent. Conclusion : ils font des articles contre la fracturation, ou pour indiquer que le sujet revient... tout en écoulant les arguments favorable a cette dernière et sans les critiquer (une sorte d'opposition que l'on pourrait qualifié d'intuitionnisme... ou de pratique du "retournement de veste", d'arrivisme, de récupération).
Des arguments ? J'écris pour rappeler ces arguments... dont aucun n'est nouveau. Ils se trouvaient déjà tous au début du combat contre la fracturation hydraulique. Je renvoie a l'article que j'avais écris pour le journal de la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) (ou a son format PDF 2 pages plus lisible), dont voici des longs extraits utiles :
"L'énergie est pour notre société un sujet sensible : pour les exploiteurs cela peut relever du secret industriel ou d'État, chez les exploité-e-s le sujet mobilise beaucoup d'émotion. La critique est vite perçue comme un étrange désir de régression ou d'obscurantisme.
La méga-machine capitaliste planétaire suintait et carburait jusqu'à récemment aux énergies fossiles les plus pures. Grâce à elles, elle étendait son hégémonie et maintenait les techniques qui nous apportent à la fois confort matériel et aliénation.
Mais l'extraction devient difficile, les ressources – pas seulement le pétrole – se raréfient... alors que nos techniques capitalistes-marchandes en réclament de plus en plus.
Des techniques d'extraction, qui par le passé s'avéraient trop chères vis-à-vis de leur prix de transformation, sont à présent intéressantes pour les États et les industriels. Du pétrole et du gaz naturel, on passe aux huiles et gaz de schiste et d'houille, et des pays lointains aux contrées proches.
C'est aujourd'hui les forêts, les nappes phréatiques, et les terrains dans notre proximité, qui vont être dévastés, perforés.
La fracturation hydraulique. Les ressources sont situées en profondeur sous la terre, difficilement accessibles, aussi bien en Amérique du Nord, en Afrique, qu'en Europe. En France, de nombreuses régions sont concernées. Celles qui ne se situent pas directement sur la zone d'un permis, peuvent être aussi mises en danger par la contamination d'un de leur bassin versant. Pour extraire les ressources, il faut détruire ce qu'il reste de paysage vivant, pour creuser un puits pouvant aller jusqu'à 3000 mètres, permettant d'atteindre une couche de gisement intéressante.
Il faut ensuite envoyer, dans chaque puits, de grandes quantités d'eau sous pression, mélangée à divers agents chimiques. Plus que l'identité de ces produits, l'interaction entre les différents composants pose problème (ils sont testés individuellement). L'objectif est de déclencher un petit séisme dans le sol. En espérant bien sûr qu'il n'y ait aucune fuite et que l'explosion ne fracture pas le sol de manière imprévue. C'est la méthode de la fracturation hydraulique. Chaque fracturation ne libérant qu'une faible quantité de ressources se consumant rapidement, il faut les multiplier. Pour réaliser tout cela, il faut souvent détourner des cours d'eau transformer des routes en autoroutes...
D'autres pays ont compris, mais un peu tard, leur erreur : séismes inattendus en surface, destruction des sols, contamination et pollution des nappes phréatiques et de l'air environnant le site (parfois devenu inflammable), riverains humains et non-humains présentant des pathologies variées, remontée de radioactivité...
Pour l'instant, les entrepreneurs se présentent sous le couvert de prospections mesurant les ressources disponibles ; on ne parle que dans l'ombre d'extraction... mais l'exploration se distingue peu de l'exploitation : elle n'interdit pas la fracture hydraulique et peut même autoriser la vente de ce qui est extrait durant cette période.
Il est vrai que tout cela créera de nombreux emplois : des propagandistes qui se chargent de rassurer tout le monde, ceux qui détruiront le paysage pour installer les forages, les compagnies payées pour livrer de l'eau potable aux personnes dont l'eau aura été contaminée, sans parler de ceux qui prescriront les médicaments et antidépresseurs aux survivants de ce désastre.
Les luttes. Entreprises et Gouvernements nient le problème. Face à la population, Total affirme qu'il ne se passe rien, qu'aucun forage n'a été commencé et que rien n'est certain concernant l'existence de ces gisements... mais pour rechercher des partenaires, l'entreprise n'hésite pas à faire miroiter d'importants profits. Propreté, Responsabilité, Développement Durable, la guerre narrative cache mal le désastre. C'est uniquement à travers des luttes, que la population a pu exiger des vérifications, des changements, des améliorations. Sans elles, Toréador, la compagnie des Balkany aurait pu continuer les forages qu'elle avait commencés. De même, les inspections des puits du Québec démontrant 19 fuites sur 31 n'auraient pas eu lieu. [...] La lutte qui mobilise plus en campagne qu'en ville, essuie les tentatives de récupération par le PS, EELV, le PG ou encore les identitaires. [...] Les médias de leur côté n'hésitent pas à montrer uniquement les élus locaux mobilisé-e-s (pas la population), José Bové, ou réduisent la diversité des manifestant-e-s au terme « écologiste ». Les groupes locaux ne sont pas dupes et restent sur leurs gardes, prêts s'il le faut à la désobéissance civile pour empêcher les explorations en repérant et arrêtant les camions censés les permettre. D'autres préfèrent le terrain juridique et relèvent les vices de procédure.
[...] Les choix énergétiques demeurent le fait du gouvernement et des industriels et non des individus. De la même manière, on tente d'imposer en Amérique du Sud de gigantesques centrales d'éoliennes et des panneaux photovoltaïques contre la population locale qui demande à pouvoir pratiquer un usage communautaire populaire de la terre.
De plus, la technique de la fracturation hydraulique continue d'être employée dans des régions d'Amérique du Nord et les capitalistes remportent de nouveaux territoires en Afrique, et d'autres pays Européens.
Inquiétés, les exploiteurs préparent le terrain en cherchant à agir sur « l'acceptabilité » par la population, et parlent désormais de « stimulation hydraulique » ou de « roche carbonatée » tout en demandant l'organisation de « débats » par la CNDP dont on sait ce qu'ils ont donné sur le nucléaire, ou les nanotechnologies. Loin de décider, on cherche à enrôler la population pour le bon fonctionnement du système. Nous serions des pertes acceptables et nous devrions subir les « dommages collatéraux » de la guerre économique ! Si nous refusons, un chantage est mis en place : affirmant que nous serions à l'origine de la demande énergétique, la population est culpabilisée et on lui déclare qu'elle payera alors plus cher les carburants.
L'énergie n'est un problème que pour une forme d'organisation sociale. Des actes banalisés par notre organisation sociale (appuyer sur un bouton, utiliser tel appareil) mobilisent une structure technique mondiale dévastatrice. L'énergie n'est un problème pour nous que parce que nous dépendons d'un appareillage technique spécifique, rendu nécessaire par des modes de vie normés par le capitalisme. Une grande partie de l'énergie produite ne nous arrive d'ailleurs jamais, parce qu'elle est consommée par le système lui-même pour son fonctionnement. Ce n'est pas nous qui constituons un problème, mais cet appareillage et ceux qui le dirigent. Ils organisent nos dépendances, notre exploitation, et la destruction des vivants sur Terre.
Toutes les ressources fossiles, le pétrole, comme le gaz et l'uranium arriveront très rapidement à leur raréfaction dans une société comme la nôtre, quelle que soit la date exacte du pic d'extraction. Ceux qui opposent à ces limites la découverte de nouveaux gisements, oublient que la proportion du nombre de découvertes elle-même diminue. De même, l'amélioration des techniques d'extraction est loin d'être au rendez-vous : c'est avec le système qu'il faut en finir.
Les éoliennes industrielles et les panneaux photovoltaïques ne constituent pas une solution pour autant. Non pas parce qu'elles ne seraient pas rentables du point de vue économique, ou du bilan énergétique, et surtout pas pour les mauvaises raisons habituelles (bruit, oiseaux, esthétique, valeur des habitations). Mais parce que les promouvoir reviendrait à valider l'exploitation rendue nécessaire par ce genre de techniques : « L'extraction du Néodyme [dans les mines de Chine] entraîne une telle pollution chimique que certains sites, malgré la « tolérance » des autorités chinoises à l'égard des détériorations industrielles, ont dû être fermés.( Arnaud Michon, Le sens du vent ; Notes sur la nucléarisation de la France au temps des illusions renouvelables. Édition de l'Encyclopédie des nuisances.) »
Qui se porte volontaire pour extraire les minerais rares nécessaires à la fabrication des éoliennes industrielles et des panneaux solaires ? Pour l'instant, c'est le rapport de force qui détermine quelles vies humaines et non-humaines seront détruites à ce travail pour les modes de vie que permet et contraint ce système.
Le système industriel mondial capitaliste marchand est destructeur, quelle que soit l'énergie qui permet son fonctionnement (nucléaire, pétrole ou renouvelable).
Pour sortir de la dépendance énergétique, nous n'avons pas d'autres choix que d'en finir avec l'organisation capitaliste pour établir et gérer nous même nos besoins (libérés de leur aliénation) et favoriser les usages populaires des eaux et des terres.
En organisant la nécessité de l'expertise scientifique, les gouvernements et les entreprises ont compris que par le biais d'une existence toujours plus assujettie aux diverses techniques issues de l'ingénierie, ils s'assureraient un contrôle grandissant sur nos vies. Ce qu'ils font aujourd'hui avec la fracturation hydraulique et le nucléaire, ils continueront à le faire avec tout alternative nécessitant une expertise au lieu d'un contrôle populaire autogéré. L'énergie n'est pas une question d'expert, mais d'organisation sociale.

C'est à nous de prendre en charge nos moyens de subsistance et notre vie sous tous ses aspects. Démontons la méga-machine capitaliste. Chacun peut participer, aussi modeste que soit sa contribution. Ici comme ailleurs, refusons l'exploitation des gaz et huiles de schistes.

Si ce n'est pas vous, qui ? Si ce n'est pas maintenant, quand ? Si ce n'est pas ici, où ?"

Mais reprenons la question. L'actualité du sujet est aussi du a une crise de confiance dans le nucléaire. Depuis Fukushima, il y a eu du changement. Mais pas comme on l'espère. L'association des professionnel du nucléaire indique que le nucléaire s'il décroit en Europe et au Japon, croît en Asie, Russie et Inde.
 Par ailleurs, la ou il décroît rapidement (Japon) on le remplace par d'autres sources d'énergie polluante (charbon par exemple). Il faut noter cependant que le Japon a réussi a se débarrasser d'une grande partie de consommation d'énergie par des actes simples : arrêts de publicités lumineuses géantes, ne pas allumer tous les néons dans le métro etc. auquel il n'est malheureusement venu qu'au prix de ce qui est arrivé a Fukushima.
Loin d'être réglé comme veux le faire croire Jancovici, Fukushima bouge encore.

L'encyclopédie des nuisances ont publié récemment (Mars 2012) un livre sur le sujet : 
"Les sanctuaires de l'abîme ; Chronique du désastre de Fukushima" de Nadine et Thierry Ribault. Leur réseau de distribution (belles lettres) en fait une présentation :
"Comme chacun s’en souvient, un tremblement de terre, un raz-de-marée et un accident nucléaire ont frappé la région de Fukushima, au Japon, en mars 2011. En suivant les initiatives de Wataru Iwata, fondateur d’une association appelée "Projet 47", visant à faire en sorte "que les gens accèdent à l’information juste et exacte et prennent conscience de ce qui est véritablement en train de se passer", les auteurs retracent la chronique des événements qui ont suivi le déclenchement de l’accident à la centrale de Fukushima – tergiversations du gouvernement et de l’entreprise responsable de la centrale, désinformation de la population, à qui l’on ne cesse de répéter qu’il n’y a aucun danger –, et rappellent la manière dont l’industrie du nucléaire "pacifique" a été promue par le gouvernement japonais depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en collaboration avec les États-Unis, afin de rendre non seulement acceptable mais désirable une technologie que les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki avaient marquée du sceau de l’infamie.
L’ouvrage met en lumière le rôle joué par des organisations mafieuses ou semi-mafieuses telles que la Fondation Sasakawa dans la négation des conséquences des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima sur la santé des populations, ainsi que le rôle joué par les yakuza dans l’assistance aux populations immédiatement après la catastrophe, se substituant à des "pouvoirs publics" étatiques et locaux totalement dépassés par les événements. Sont également remis en question un certain nombre de clichés concernant ce qu’il est convenu d’appeler la culture japonaise, qui rendrait la population particulièrement apte à se résigner à une sorte de fatalité. La réalité est fort différente, comme l’attestent notamment les pillages constatés après la catastrophe, ainsi que les sentiments de désespoir et de panique qui animent de larges couches de la population.
"

Des mêmes auteurs, on retrouve une suite d'articles dans Libération : 
Le cœur qui tremble, lettre à un ami de Kyoto. 
Lettre à un ami japonais (II) : après-midi de tempête 
Lettre à un ami japonais (III) : les «sanctuaires de l’abîme» 
Un an après, les joueurs de flûte de Fukushima.

Ainsi que deux articles sur Rue 89 : 
Fukushima : voici venu le temps de l'imposture scientifique
Fukushima : « Tout est fait pour qu’on ne quitte pas les zones contaminées »

Je n'ai pas encore lu le livre, je ne garantie donc rien de leur argumentation et de l'intérêt de leur propos.

Actualité du 21 au 24 Mars 2012
Eau
La guerre de l'eau : le scénario alarmiste figure en bonne place dans les prospectives "sécurité" en Asie du Sud.
La France pourrait à nouveau être à sec cet été
Via Campesina : "La privatisation de l’eau, un crime contre la terre et l’humanité"  
La carto des luttes pour l'eau bien commun est sur le site du fame2012 : avec les liens vers formulaires de saisie
Océans - Rivières
Marées noires : après le Golfe du Mexique, la baie de Rio ?
Air
Forêt
Le Maroc perd environ 30.000 hectares de forêts chaque année =>  
Approfondir
Nul ne sait ce que peut l'écologie", sixième fournée du _Sabot_ En pdf.