Je
viens de terminer la lecture du livre « Radicalité,
20 penseurs vraiment critiques », il m'a inspiré
plusieurs remarques, certaines sur l'ouvrage lui-même, d'autres
plus générales.
Pour
donner de grandes lignes, je dirai que le
livre dans son ensemble est intéressant et bienvenu pour sa
visée pédagogique, mais que la présence, sous
couvert d’axe critique disons, du progrès, d’auteurs
clairement réactionnaires (Lasch et Pasolni a minima...),
et d'un contributeur1
d’extrême-droite (Charles Robin) est un très mauvais
point dans une maison d’édition militante libertaire.
Sur
le livre. La
couverture fait un peu viriliste, même si l'on peut y voir une
réponse au livre « hémisphère
gauche » qui présentait un cerveau, comme pour
signifier qu'ici, la pratique prend une place prédominante sur
l'unique réflexion.
Le titre lui-même,
ne m'a pas rassuré, on peut avoir l'impression d'un « à
qui pissera le plus loin » (20 penseurs vraiment
critiques).
Le
dos du livre met Gilles Deleuze, Alain Badiou et Toni Négri
dans le même panier, ce qui déjà peut poser
question, mais surtout il les considère comme des participants
« au déploiement du capitalisme avancé ».
Ce qui est un peu fort. Qu'on ne doute pas que les ambitions du
collectif dans cet ouvrage soit différentes des leurs, qu'ils
proposent des analyses différentes, et qu'ils se veulent plus
critiques, on n'en doute pas. Mais ça ne devrait pas entraîner
que ces auteurs, qu'on peut juger « réformistes »,
ou « alternativistes » n'avaient clairement pas
pour ambition de participer au « déploiement du
capitalisme avancé », ils auraient tout aussi pu
bien dire qu'ils ont eu un raisonnement erroné, qu'ils se sont
trompés, ont menti etc... Mais c'est différent. En même
temps, cela rentre dans une critique que j'évoquerai plus
tard, à savoir le manque de nuances, avec un étrange
faux dilemme, soit
avec nous, soit contre nous.
L'introduction
essaie de faire un résumé général des
critiques que l'on peut actuellement exposer, la critique des
cultural studies notamment m'a paru intéressante, mais
j'étais déjà traversé d'une inquiétude
concernant ce qui allait pouvoir être défini comme
« radical » car si l'on retient surtout le fait
d'être en rupture avec le système, alors les
créationnistes, tout comme les fascistes peuvent êtres
retenus comme radicaux... Malheureusement ce n'est pas faux.
Par
ailleurs les préfaciers affirment vouloir retrouver le sens de
la limite. Or précisément, c'est une fois le sens
établi que des limites découlent naturellement. Quand
on a décidé vers où on voulait aller,
logiquement, les limites apparaissent toutes seules.
La sélection des
auteurs laisse à désirer. Et pas simplement pour
des auteurs manquants faute de place. Je pense que la présence
de Günther Anders, des Personnalistes Gascons (Bernard
Charbonneau & Jacques Ellul), de Ivan Illich2,
de Herbert Marcuse3,
de Lewis Mumford, de François Partant, de Moishe Postone, de
Vandana Shiva4
et de Simone Weil5
est bien vue, mais pour le reste c'est très discutable.
D'autres auteurs, sur le même sujet auraient mérité
leur place. Ormis Serge Latouche, que les éditeurs regrettent
eux-mêmes de ne pas l'avoir mis (mais peut-être que cela
aurait été possible, s'ils avaient viré quelques
auteurs plus que contestables), on peut regretter l'absence du très
polémique John Zerzan (courant anarcho-primitiviste), de Paul
Virilio, de Alexander Grothendieck (de Survivre et Vivre) ou même
simplement de Paul Feyarabend, voire Henri
Lefebvre6.
Cela si l'on voulait conserver l'axe critique du progrès avec
quelques écrits en français. D'autres auteurs, nombreux
aux Etats-Unis auraient été bien vus, précisément
parce qu'on ne trouve rien en français sur eux. Je pense
notamment à Steven Best du courant « total
liberationism » ou des personnes du mouvement Deep
Green Resistance comme Derrick Jensen.
Les justifications
avancées concernent par ex. le manque de médiatisation7.
Mais dire que Michéa manque de médiatisation, ce n'est
pas sérieux. Michéa est chaque fois invité pour
taper sur la gauche, tout en pouvant se prétendre d'une
certaine gauche, et dans le même mouvement il ne dit quasiment
rien de la droite.
Certains auteurs qui
figurent dans les fiches de lecture, ne devraient à mon avis
pas figurer dans une collection libertaire. Ceci étant
peut-être dû à la perspective choisie, clairement
indiquée comme reprise à Dwight Macdonald8.
Je pense en particulier à Chistopher Lasch qui nous inflige
une éloge de la famille, là où Richard Sennett
(lui aussi dans les auteurs sélectionnés), rappelle
pourquoi les conservateurs avaient tort sur ce point ; ainsi
évidemment qu'à Michéa dont les pensées
sont présentées d'une part par un auteur9
proche d'Égalité & Réconciliation10
et d'autre part critique de l'émancipation féministe et
des mœurs à laquelle ont participé les révoltes
de 1968 en la confondant avec une adaptation dont est capable le
capitalisme pour survivre. Pour ma part, je reprocherai plutôt
la fiche de lecture sur Michéa (car l'auteur pose en soit
problème et que c'était visible à la lecture),
que de ne pas avoir vu qui est Charles Robin qui l'a écrite
(car il est vrai que traquer sur internet la vie de chacun n'est pas
forcément la première des choses à laquelle des
libertaires pensent, même si la stratégie confusionniste
en nette progression peut justifier un regain de méfiance).
Je pense aussi aux auteurs
psychanalysant, comme Dany-Robert Dufour.
Je n'ai pas compris
l'intérêt de la présentation de Sfez, quant à
Pasolini, j'ai quelques réticences que je ne peux pas étayer
en l'état de mes connaissances, mais il me fait plutôt
penser à une sorte de « rouge brun »
(National Socialiste c'est-à-dire nazi) homosexuel, misogyne,
critique du consumérisme et de la télévision,
mais pas à un critique libertaire anticapitaliste.
Et
je m'interroge, enfin, sur le fait que la présentation de
Michela Marzano par Aurélie Puybonnieux évacue qu'elle
soit une députée de centre gauche11
!
D'une
manière générale, le
point positif
que je vois à l'ouvrage est sa volonté
pédagogique
(transmission de fiches de lecture, indications bibliographiques,
citations paginées) et sa reconnaissance envers des auteurs,
là où d'autres passent leur temps à critiquer
comme s'ils ne devaient leurs connaissances à personne.
J'ai
l'impression de retrouver une erreur (que j'avais vue une fois chez
P.M.O. [Pièce et Main d'Oeuvre]) à savoir que la
critique de la technologie faisant priorité, les autres
types de contestations passent au second plan, permettant
d'accueillir jusqu'aux textes les plus réactionnaires.
Cependant, ce livre a la prétention précisément
de présenter des gens qui prendraient les problèmes à
la « racine ». C'est à se demander
quelles mauvaises herbes exactement cherchent-ils à couper et
à quel point la diversité du champ en question doit
être grande pour que les auteurs y présentent des
positions si différentes. Limite, Bernanos (auteur
réactionnaire) pourrait y avoir sa place !
Espérons
que cette mésaventure des éditions l'Echappée
leur servira de garde-fou et que les prochaines publications n'en
seront que meilleures.
Les
éléments de réflexion que je me propose de
partager maintenant me sont inspirés par une attitude que j'ai
l'impression de rencontrer de plus en plus souvent chez ceux qui se
présentent comme des « critiques » ou
des « radicaux ». Je proposerai aussi un point
sur ce que je pense qu'on peut qualifier d'idéologie
confusionniste, et un retour à un problème
classique : le sophisme naturaliste.
Depuis
quelque temps je rencontre et lis des personnes qui ont plus une
attitude radicale qu'un fond de radicalité.
Ils
jouent à « qui pissera le plus loin » à
travers leurs critiques, à « qui a la plus
grosse », « qui dépasse qui »
etc...
Par
ailleurs, il est difficile d'émettre une critique sur leur
avis, sans qu'ils te balancent illico, dans le camp opposé. En
fait, ils ne semblent pas connaître la notion de mesure, ni de
degré.
Je
les vois aussi toujours chercher à avoir le dernier mot, comme
si la discussion devait être « remportée »,
au lieu d'être l'occasion d'un partage et d'une rencontre. Ils
n'expriment pas de questions, et encore moins de doutes sur leurs
avis, souvent péremptoires.
Enfin
(exception faite pour ce livre), ils ne font nullement preuve de
pédagogie, considèrent beaucoup de choses comme
forcément acquises, ou ne s'embêtent pas avec la
transmission. Le partage affiché en devanture ressemble à
une opération publicitaire, pas de rétribution, pas de
reconnaissance. Nada.
La
lecture de Michéa et d'autres auteurs du même genre
permettent à mon avis de cerner réellement une
idéologie confusionniste, et pas simplement une
stratégie comme je l'ai vu un temps.
On
y voit une négation des structures, qui sont aussi, ou
encore, autoritaires, pour faire comme si tout le pouvoir s'était
déjà restructuré sous la forme de réseaux
(avec des nœuds plus concentrés que d'autres). Autant dire
que la publicité, la hiérarchie dans les entreprises,
la structure police-sénat-député-gouvernement12,
et au final les classes sociales engendrées par les revenus
différents n'existeraient plus. D'autres voient là une
émancipation libérale-libertaire insuffisante, or il
n'y a pas émancipation, ou usage moindre de la force, mais
déplacement. C'est juste que le patronnat s'est approprié
la puissance technique, rendant la question de la production moins
humaine et la consommation et la propriété de plus en
plus importantes.
Le
libéralisme est pris pour un « progressisme »,
alors qu'il s'est toujours affiché en « objectivisme ».
C'est-à-dire qu'il n'est pas du tout inscrit dans le
libéralisme que les enfants ne doivent pas travailler, ou que
les femmes doivent être aussi libres que les hommes. Si cela
pousse dans ce sens « chez nous », c'est parce
qu'il y a eu des luttes, et qu'il a du s'adapter. Mais si l'on
regarde un temps soit peu à l'échelle du monde, on voit
très bien que le libéralisme-réellement-existant
se satisfait tout autant d'autres situations. Cela entraîne,
chez les confusionnistes, un refus de la critique du patriarcat (avec
une défense de la famille [critique de la possibilité
du divorce], un refus de l'accès libre et gratuit à
l'I.V.G., et une vision des révoltes de 1968 comme logique
libérale) ainsi qu'une ambiguïté sur la question
des cultures, qui sont vues unanimement comme une protection
populaire contre le capitalisme, sans voir que certaines peuvent
aussi couvrir des principes racistes et autoritaires quand elles sont
cristallisées par une institution, alors qu'il y a diversité
à l'intérieur même d'une culture (sur ces
questions je renvoie à Martha Nussbaum, qui malgré
tout, a su voir clair sur ces problèmes).
Ces
dégâts sont réels, dans la mesure où, mêlé
aux conspirationnistes, cela abouti à une nouvelle forme
anti-juive mais non associée péjorativement au nazisme.
Une tendance qui risque d'inspirer ceux qui sont en manque de
repères.
Une
telle pensée laisse aussi une place à l'attente d'un
homme providentiel tout en mettant au point une forme nouvelle de
culture (raciste et antisémite), qui se traduit comme une
sorte de conscience venant prendre la place de la conscience de
classe que les autres courants politiques n'ont pas su
populariser.
Enfin
je note un regain du sophisme naturaliste, cette tendance à
confondre description et prescription.
D'abord
avec la psychanalyse. La psychanalyse n'est pas une science. Elle n'a
aucune base expérimentale d'une part, comme l'Histoire ou les
Mathématiques me dira-t-on, mais d'autre part, elle n'a aussi
aucune base conventionnelle, menant à des courants tous plus
variés les uns que les autres, ou chacun y va de sa
chansonnette. En tant qu'outil non-thérapeuthique, qui n'a pas
pour ambition des préconisations sociales ou comportementales,
cela peut s'entendre (juste une analyse de la psyché)...
malheureusement, c'est bien souvent à d'autres choses qu'elle
sert.
L'acceptation
qu'une idéologie prenne le pas sur une description de la
réalité entraîne aussi de mauvaises conséquences
: négation de certains faits, éviction d'autres savoirs
en désaccord avec l'idéologie.
Mais
pour finir, je voudrais rappeler aussi sa variante scientiste : si ça
fonctionne, c'est que c'est bon. Que c'est une bonne chose pour la
société. Pas du tout. Ce n'est pas parce que le
nucléaire fournit de l'énergie, ou que l'on peut
obtenir des plantes par une modification génétique, que
le nucléaire et les P.G.M. (Plantes Génétiquement
Modifiées) sont une bonne chose. Alors, non pas pour des
raisons scientifiques (toxicité), mais bien politiques : le
nucléaire, c'est accepter la militarisation (et donc la
négation de l'égalité de droit entre les
individus) en cas de pépin, les P.G.M. c'est, bien souvent, le
brevetage du vivant13.
Ces indications ne concernent pas que les scientifiques, beaucoup de
militant-e-s malheureusement se trompent de terrain (et souvent ne le
maîtrisent pas) en avançant des arguments scientifiques,
ils clôturent eux-mêmes le débat démocratique
pour laisser la main aux experts.
Florian Olivier, Juillet
2014.
1Le
contributeur Olivier Rey n'est pas d'extrême droite.
Contrairement à une première version de cet article,
et aux indications de Max Vincent suite à celle qu'a publiées
Yves Coleman sur le site Ni
patrie ni frontières
(http://www.mondialisme.org/spip.php?article1990).
Il ne doit pas être confondu avec son homonyme. Bien
qu'ils aient des idées religieuses tous les deux, ce n'est
pas le journaliste d'extrême droite décédé
en 2012 qui a écrit la contribution au livre (Merci a
« Rastapopoulos » de me l'avoir fait remarquer
rapidement sur Seenthis).
2La
contribution de Jean Robert est assez décevante
(personnellement elle m'a même énervé). Je
conseille à ceux qui en auraient l'occasion de lire plutôt
l'article de Anne Matalon sur Illich dans le Dictionnaire des
philosophes (dir. Denis
Huisman), il est plus court et plus synthétique.
3La
contribution de Patrick Vassort n'est pas mauvaise, cependant elle
fait de Marcuse un sous-Günther Anders, tout en ayant toutefois
fait ressortir un aspect spécifique de sa critique de
l'autorité. Je conseille en complément l'article de
Jean-Michel Palmier sur Marcuse dans le Dictionnaire des
philosophes (dir. Denis
Huisman), il retranscrit mieux certains avis politiques
spécifiques, ainsi que les enjeux du courant freudo-marxiste
et la position spécifique de Marcuse. Par ailleurs la
bibliographie indiquée est plus complète.
4Dont
on aurait aimé plus de détails ou d'exemples sur sa
critique de la science.
5Qui
aurait mérité plus d'informations sur l'aspect
religieux.
7On
peut lire aussi les remarques de Max Vincent sur ce sujet dans son
commentaire sur le site de l’herbe entre les pavés. Sa
lecture est intéressante. Cependant il fait un contre-sens
sur Sennett, en disant qu’avec Marcolini on a une appréciation
de la famille, alors qu'il en exécute une critique. Je ne
peux cependant rien dire sur le livre sur les situationnistes de
Marcolini, ne l’ayant pas lu, et appréciant de moins en
moins l’IS (Internationale Situationniste) et sa mythologie. Ces
autres lectures, sur Bauman, Lasch, Weil et Pasolini me semblent
viser juste.
8Max
Vincent, dans ses commentaires, a bien pointé le problème.
Les auteurs présentent la ligne de Macdonald, mais oublient
étrangement ceci : « Macdonald [...]constate
que ceci “amène le radical à critiquer la doctrine
progressiste dans des termes proches de ceux de la droite, d’où
une bonne part de confusion”. On ne saurait mieux dire.
Poursuivant sa comparaison, Macdonald avance alors que
“contrairement au progressiste, le point de vue radical est sans
doute compatible avec la religion”. Une indication pour le moins
intéressante. Dwigth Macdonald, qui dit avoir évolué
de la position “progressiste” à celle
“radicale”, reconnaît trouver moins d’intérêt
qu’auparavant à “l’action politique”. Ceci assorti du
commentaire : “On devient souvent conservateur en vieillissant”.»
9Comme
l'a remarqué « Paul », dans la
retranscription de la 3e partie de l’émission de radio
Vosstanie du 30
novembre
2013, que l'on peu trouver ici,
http://mondialisme.org/spip.php?article2029.
La discussion générale est intéressante,
notamment sur la disparition de la prise en compte des rapports de
classes (à l'exception de Marcuse et Postone qui reviennent
dessus, même pour lui donner un sens différent, et il
ne faut pas oublier que Ellul était aussi un grand
connaisseur de la pensée de Marx), bien que j'ai de nombreux
désaccords, notamment sur la qualification et le rejet de
l'ensemble des auteurs sélectionnés, comme
« anti-industriels ». D'une part ils ne le
sont clairement pas (Zygmunt Bauman, Richard Sennett... sont très
loin de l'être), d'autre part je pense qu'on ne peut vraiment
pas tous les mettre dans le même panier de critiques du
libéralisme (comme « Nico » le
propose), alors que pour la plupart c'est clairement du capitalisme,
et d'autres pouvoirs (patriarcat, exploitation écologique)
qu'ils critiquent. Enfin le courant anti-industriel à mon
avis, n'en est pas à faire une éloge de la tradition
sur laquelle il faudrait s'appuyer, mais critique essentiellement la
disparition d'un type de travail qui est l'artisanat. Cependant le
regain de publications autour de Dwight Macdonald peut poser
effectivement des questions, tout comme celles de Theodore
J. Kaczynski qui bien qu'intéressantes à lire,
posent une question en tant que publication valorisée par
l'E.D.N. (Encyclopédie Des Nuisances) qui est militante.
10officine
d'extrême droite qui fidélise sa clientèle chez
les conspirationnistes, les perdus qui se laissent prendre par des
discours volontairement confusionnistes, et des antisionnistes qui
servent de paravent à une critique des juifs.
11Comme
l'a remarqué « Paul », dans la
retranscription de la 3e partie de l’émission de radio
Vosstanie du 30
novembre 2013.
12Bauman,
par ex. (mais il n'est pas le seul) pense que l'Etat n'a plus
vraiment de pouvoir ou d'importance. Or précisément
ils sont dans un jeu de collaboration avec le capital, en diminuant
les taxes, en facilitant la destruction des droits sociaux, ou
encore en retirant tous les impôts. Et remettre de l'Etat
fort, comme l'appellent les réactionnaires, est loin d'être
une solution : ce dernier étant avant tout une bande armée
qui fera tout pour se maintenir elle-même et pour conserver
ses privilèges.
13Ce
qui se traduit souvent par un piratage des connaissances d'autres
peuples que des scientifiques viennent confisquer. Comme le rappelle
justement Aude Vincent dans sa fiche sur Vandana Shiva.
3 commentaires:
Olivier Rey intervient dernièrement dans la revue de la nouvelle droite Krisis N°49. Il est interrogé par Alain De Benoist
oups... il s'agit du dernier N° de Krisis N°39 !
Enfin c'est la même saloperie...
Éffectivement :/ Et il n'est pas le seul auteur au vu du sommaire de la revue de ce numéro sur les "sciences"... reste a savoir combien sont le fruit réel d'entrevue avec ADB (et non des copies d'anciens articles)...
Difficile de dire dans quelle mesure Olivier Rey apprécie ADB ou la revue en question sans avoir lu l'article.
Pas de bonne nouvelles en tout cas... :/
Merci de m'avoir tenu au courant.
Enregistrer un commentaire